Réuni à Lyon ce lundi 15 décembre, le Cojop a réaffirmé son objectif de finaliser la carte des sites d'ici au prochain conseil d'administration qui aura lieu le 30 mars 2026.
Moins d'un an après sa création, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver Alpes Françaises 2030 (COJOP) entre dans une phase plus opérationnelle. Réuni à Lyon ce lundi 15 décembre, son conseil d’administration a permis de mesurer le chemin parcouru et de fixer les prochaines échéances structurantes, à commencer par celle de la carte des sites.
Ce schéma, encore à l’état "préférentiel", fait actuellement l’objet d’expertises techniques et de discussions avec les territoires concernés. Objectif affiché : aboutir à une version stabilisée d’ici aux conseils d’administration programmés les 30 mars et 29 juin 2026. Autrement dit, les grandes lignes de la répartition géographique des épreuves devraient être connues au plus tard au printemps prochain, un jalon attendu tant par les collectivités que par les acteurs économiques et environnementaux, à moins de cinq ans du début des épreuves dans les Alpes françaises.
"Un point d’étape sur le travail de la SOLIDEO a également eu lieu, après l’adoption par son conseil d’administration de son budget pluriannuel, de son schéma préférentiel de la carte des sites et de sa feuille de route environnementale" explique également le Cojop dans son communiqué.
La loi olympique en discussion à l'Assemblée
Au-delà du dossier clé de la carte définitive des sites, la réunion qui s'est tenue au siège de l'instance à Décines, a permis de revenir sur plusieurs avancées récentes. Le lancement de la commission des athlètes, la première visite de terrain de la commission de coordination du CIO ou encore les auditions parlementaires d’Edgar Grospiron, président du COJOP, et de Cyril Linette, directeur général. La future loi olympique, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, constitue également un élément central pour sécuriser le cadre juridique des Jeux.
"La route est encore longue"
"Avec notre premier budget pluriannuel, un schéma préférentiel de la carte des sites en cours d’expertise, et des équipes qui se renforcent chaque semaine, nous sommes pleinement équipés pour aborder le retour des drapeaux olympique et paralympique en France" s'est félicité Edgar Grospiron, avant de poursuivre : "Du fait de l’ambition de notre projet, la route est encore longue, mais nous avançons désormais structurés et unis derrière une même vision pour proposer des Jeux qui nous rendront collectivement fiers."
Estanguet et Fourcade quittent définitivement le bateau
Enfin, et pour éviter tout risque de conflit d'intérêt, l'ancien patron des Jeux de Paris-2024 Tony Estanguet et le biathlète Martin Fourcade ont décidé "de leur propre volonté" de quitter le conseil d'administration du comité d'organisation des Jeux d'hiver de 2030. "En amont" du conseil d'administration, "deux administrateurs, Tony Estanguet et Martin Fourcade, ont fait part de leur volonté de mettre fin à leur mandat, qui répond à l’objectif de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer le plus haut niveau de conformité dans le cadre de leurs futures activités professionnelles", indique le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) 2030 dans son communiqué.
"Ils continueront, chacun à sa manière, de jouer un rôle important dans les quatre années à venir pour contribuer au succès d’Alpes françaises 2030", conclut-il.
