L’État vient d’acquérir un immeuble en plein cœur de Valence pour agrandir le commissariat, promesse du ministre de l'Intérieur.
Chose promise, chose due. La préfète de la Drôme et les représentants d'Aésio Mutuelle se sont réunis, lundi 3 novembre, pour signer l'acte d'achat de l'immeuble appartenant depuis plus de soixante ans à Aésio, voisin direct de l'Hôtel de police de Valence. Cet engagement, annoncé en février dernier par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau, marque le lancement officiel du projet d'extension et de rénovation du commissariat.
Proposé à la vente pour environ 2,2 millions d'euros, le bâtiment de plus de 3 000 m² doit permettre d'améliorer les conditions de travail jugées "dégradées" des policiers de l'agglomération, confrontés, selon la préfecture, à la vétusté et à l'exiguïté des locaux actuels.
Un agrandissement pour de meilleures conditions de travail et un regroupement des services
L'acquisition permettra de désencombrer les locaux saturés, tout en réunifiant les services de police à Valence, actuellement divisés en trois sites :
- l'hôtel de police de Valence, rue Farnerie,
- la cité administrative de Brunet, Place Louis-le-Cardonnel,
- et la direction départementale des territoires, Place Laennec.
Parallèlement, les locaux de l'hôtel de police (salles de réunion, espace sociaux, etc) seront rénovés, afin d'offrir un meilleur d'accueil au public. "L'État investit dans ce projet pragmatique et nécessaire, maintenant une présence policière forte en cœur de ville", a déclaré Marie-Aimée Gaspari, préfète de la Drôme, sur ses réseaux sociaux.
