Après les incidents survenus dans la nuit du 31 octobre à Rillieux-la-Pape, le maire de la commune demande le renfort de l’État et l’application de la loi sur le narcotrafic.
Une "dizaine de feux de poubelle", "5 véhicules incendiés", "une tentative de dégradation de caméras" et 2 agents de la police municipale blessés dans un guet-apens, le bilan a été lourd le soir d’Halloween à Rillieux-la-Pape. À la suite de ces violences urbaines, le maire de la commune, Alexandre Vincendet (Horizons) en appelle désormais à l’État.
Des violences liées au démantèlement de points de deal
Dans un communiqué, l’édile rappelle que "2 sections de CRS, la CDI, la BST et 12 agents de la police municipale ont été déployés" dans la soirée de vendredi afin de lutter contre les individus violents. 5 individus ont finalement été interpellés, ajoute-t-il toujours. Et de préciser : "Les violences urbaines observées ces 2 derniers jours sont liées aux démolitions et au démantèlement architectural des points de deal".
Alexandre Vincendet en appelle donc à l’État, afin de "renforcer son action et sa présence sur les secteurs de démolition et les points de deal clairement identifiés par l’ensemble des services sur le terrain". Et selon nos confrères du Progrès, la CRS 83, spécialisée dans le maintien de l’ordre urbain, a finalement été déployée lundi soir et le maire sera reçu mercredi par la préfète du Rhône, Fabienne Buccio.
Le maire assure par ailleurs que "l’investissement pour la sécurité du quotidien est total pour la mairie de Rillieux-la-Pape" et que celui-ci permet "une capacité de sécurisation".
