Plusieurs militants du mouvement Extinction Rébellion se sont mobilisés devant le siège de l’entreprise BASF à Écully, près de Lyon, vendredi 31 octobre.
Des banderoles, des jets de peinture verte, une dizaine de militants du mouvement Extinction Rébellion a mené une action devant le siège de l’entreprise BASF à Écully, dans l’Ouest lyonnais, vendredi 31 octobre.
Sur leur compte X, les militants dénoncent "l’empoisonnement collectif lié aux produits chimiques que la multinationale produit" derrière "les beaux discours et la promesse d’une agriculture "rentable"".
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"L’État est complice de cet empoisonnement généralisé !"
Ils pointent notamment du doigt les pesticides de l’entreprise qui "empoisonnent l’eau, les sols et nos corps" et dont "les premières victimes sont les insectes". "Ils sont à l’origine de la plupart des chaînes alimentaires, contribuent à 90 % de la reproduction des plantes à fleurs et pollinisent environ 1/3 des cultures destinées à notre alimentation. Sans eux, le Vivant est menacé", poursuit Extinction Rébellion.
Le mouvement assure également que "plus de 25 % de la population a été alimentée par une eau non-conforme en 2023", tandis que "la situation s’est considérablement dégradée en 10 ans" selon un rapport du ministère de la Santé. Et ajoute : "L’État est complice de cet empoisonnement généralisé !"
Extinction Rébellion, toujours sur ses réseaux sociaux, exige ainsi la mise en demeure de BASF afin qu’elle respecte "ses obligations légales concernant la fabrication, le stockage et l’exportation des produits contenant des substances interdites par la loi". Mais qu’elle soit aussi tenue responsable "financièrement de la dépollution et que celle-ci soit mise en œuvre immédiatement sous peine d’amende, et de façon transparente" aux côtés de Corteva, Gowan, Bayer et Syngenta.
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“Nous sommes dans une période prérévolutionnaire”