Véronique Sarselli et ses « candidats référents » pour les élections métropolitaines de 2026. (@NC)

Véronique Sarselli dévoile son équipe de négociateurs pour les élections métropolitaines 2026

La candidate des Républicains aux élections métropolitaines de 2026 à Lyon a présenté ce vendredi ses équipes chargées de négocier l'union de la droite et du centre avec les élus des territoires.

Véronique Sarselli dévoile petit à petit son dispositif de campagne. La semaine dernière, la candidate des Républicains pour les élections métropolitaines de 2026 lançait une série d'ateliers de travail pour élaborer son programme, en présence d'élus et de Grands Lyonnais. Ce vendredi, la maire de Sainte-Foy-Lès-Lyon a accueilli plusieurs de ses homologues sur ses terres pour présenter à la presse les binômes en charge de mener les négociations avec les forces politiques du centre et de la droite dans les circonscriptions métropolitaines.

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"Les propositions arriveront ensuite"

Sur la base de quel programme ? "Les propositions arriveront ensuite", assure Véronique Sarselli, qui évoque néanmoins ce qu'elle considère être le "b.a.-ba" : "la sécurité, l'apaisement de l'espace public, des mobilités fluidifiées, sécurisées, apaisées". Comme préalable aux négociations, la maire évoque plutôt un "contrat de confiance", en forme de vision partagée pour la gouvernance d'une Métropole qu'elle imagine revenir à son fonctionnement porté par Gérard Collomb. Une sorte de guichet qui finance des projets montés par les maires. Son élection à la primaire laissait d'ailleurs peu de doute quant à la vision de la droite pour la Métropole. L'édile a joué la partie de l'élue en résistance face à une métropole jugée verticale, à l'image de son combat contre le téléphérique.

Les "candidats référents" désignés
Rhône Amont :
Christophe Quiniou (maire de Meyzieu) et Laurence Fautra (maire de Décines)
Val de Saône : Sébastien Michel (maire d'Écully) et Marie-Hélène Mathieu (maire de Saint-Didier-au-Mont-d'Or)
Lones et Coteaux : Jérôme Moroge (maire d'Oullins-Pierre-Bénite) et Marylène Millet (maire de Saint-Genis-Laval)
Porte du sud : Marie-Danille Bruyère (conseillère à Vénissieux) et Benoit Eraclas (conseiller à Corbas)
Porte des Alpes : Gilles Gascon (maire de Saint-Fons) et Jérémie Bréaud (maire de Bron)
Ouest Val d'Yzeron : Véronique Sarselli et Pascal Charmot (maire de Tassin)
Plateau nord : Bastien Joint (maire de Caluire-et-Cuire)
Villeurbanne : Véronique Sarselli

"Ce doit rester une collectivité qui doit d'abord et avant tout représenter les communes", dit-elle, alors que la droite déplore depuis toujours l'absence de l'ensemble des maires au sein du conseil métropolitain. "La Métropole doit passer par les maires, qui sont les élus ancrés sur le territoire. Si on partage ça, alors on s'unira", poursuit Véronique Sarselli.

Les discussions sont déjà "plus que largement engagées", avec l'UDI, indique la candidate, tandis qu'elles sont "en cours avec les autres partenaires du centre", assure celle qui se dit prête à parler d"une union "sans souci". Déjà fin septembre lors de son premier atelier, elle avait adressé un message à ses partenaires et à son propre camp : "Celui qui voudra faire dissidence portera la responsabilité de l'échec."

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"Celles et ceux qui ne voudraient pas nous rejoindre prendraient le risque que l'on reparte pour six ans de plus avec une Métropole qui fait du mal"


Un message de nouveau adressé plus directement aux partenaires de LR par le patron de la fédération du Rhône, Jérémie Bréaud. "24 maires sont LR, si on inclut les maires partenaires, on arrive à plus de la moitié des communes de la métropole", a-t-il ainsi rappelé. Et de prévenir : "nous avions des candidats de qualité à Lyon mais nous avons placé l'intérêt général au-dessus des intérêts du parti en soutenant Jean-Michel Aulas. Celles et ceux qui ne voudraient pas nous rejoindre prendraient le risque que l'on reparte pour six ans de plus avec une Métropole qui fait du mal."

À Lyon, justement, la droite risque de subir la campagne de Jean-Michel Aulas. Elle n'a d'ailleurs pas désigné de binôme, alors même que Pierre Oliver et Laurent Wauquiez avait annoncé en grande pompe l'alliance avec l'ex-président de l'OL. Le maire LR du 2e arrondissement n'était (une fois de plus) pas présent autour de ses camarades. "Aulas fait l'union avec tous les partis du centre" a salué Véronique Sarselli. "Mais nous ne sommes pas tenus par des engagements qu'il aurait pris lui pour la seule ville de Lyon", rappelle-t-elle, alors que le patron du mouvement Coeur Lyonnais enchaîne les propositions liées à des compétences métropolitaines.

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