Christophe Geourjon, conseiller métropolitain et régional UDI, est l'invité de 6 minutes chrono / Lyon Capitale.
Jean-Michel Aulas a engrangé les soutiens de partis politique de droite et du centre avant de se lancer officiellement ce vendredi jour de son meeting à la Confluence. Christophe Geourjon et l'UDI ont officiellement annoncé leur ralliement à l'ancien président de l'OL. "Nous avons constaté un alignement aussi bien sur le projet que sur la gouvernance et sur la diversité de l’équipe que Jean-Michel Aulas souhaite rassembler autour de lui", explique-t-il. Malgré les différents ralliements de partis de droite et du centre, l'élu UDI estime toujours que "Jean-Michel Aulas reste apolitique : c’est un entrepreneur, un ancien dirigeant de club de foot".
Christophe Geourjon estime que c'est d'ailleurs un avantage pour Jean-Michel Aulas : "Même Gérard Collomb, dans sa gestion municipale, n’était pas toujours aligné avec son parti. C’est une spécificité lyonnaise : le maire de Lyon est d’abord maire de Lyon, avant d’être l’homme ou la femme d’un parti, même s’il a des convictions. Je crois en cette nouvelle manière de faire de la politique, y compris dans les grandes villes : les Lyonnais n’élisent pas leurs députés ni un futur ministre, ils choisissent leur maire pour conduire une politique municipale, redonner un élan à Lyon, renforcer son attractivité et améliorer la qualité de vie des habitants. C’est là tout l’enjeu des élections municipales".
La retranscription intégrale de l'entretien avec Christophe Geourjon
Bienvenue à tous dans "6 minutes chrono", le rendez-vous quotidien de la rédaction de Lyon Capitale. Aujourd’hui, nous recevons Christophe Geourjon. Vous êtes conseiller métropolitain, conseiller régional UDI. Nous vous interrogeons sur votre soutien à Jean-Michel Aulas. Aviez-vous envisagé un autre scénario ou la candidature de Jean-Michel Aulas s’est-elle imposée dès le printemps ?
Les deux à la fois. En tant que parti politique, nous travaillons sur un projet, sur des équipes, avec pour objectif de porter ce projet à l’élection. Parallèlement, depuis plusieurs mois, j’étais en discussion avec Jean-Michel Aulas pour voir s’il existait une véritable convergence sur le projet, sur la future gouvernance de la ville. Nous avons constaté un alignement aussi bien sur le projet que sur la gouvernance et sur la diversité de l’équipe que Jean-Michel Aulas souhaite rassembler autour de lui. Dès lors, l’UDI soutient naturellement la candidature de Jean-Michel Aulas et intègre son équipe.
Au-delà de présenter une alternance et de prendre la place des écologistes et de Grégory Doucet, sur quel projet commun vous êtes-vous accordés pour Lyon ? Quelle est la base programmatique de cette alliance ?
Selon moi, ce n’est pas l’alternance qui prime, mais la volonté de proposer un projet différent qui aboutira à une alternance, c’est mon souhait. Ma première motivation reste la défense d’un projet auquel je crois. J’ai insisté sur plusieurs points, sur lesquels Jean-Michel Aulas était déjà en accord : il s’agit d’avoir une vision globale pour la ville, un projet qui associe l’humain et l’attractivité économique, le social et le rayonnement de la ville, la sécurité et le vivre-ensemble. Je refuse d’opposer environnement et développement économique ; les deux sont compatibles, c’est tout l’enjeu du projet que porte Jean-Michel Aulas. Le développement durable est un vrai enjeu : face à la réalité du réchauffement climatique, il faut adapter la ville, mais aussi réduire les impacts négatifs du quotidien lyonnais. Tout l’enjeu est de concilier ces axes dans un projet équilibré, construit avec les Lyonnais, ce qui est très important. Jean-Michel Aulas souhaite fixer des lignes directrices, puis construire le projet avec les habitants, en écoutant et concluant avec eux.
Jean-Michel Aulas se présente comme un candidat sans étiquette. Pourtant il a reçu le soutien de l’UDI, du Modem, de Renaissance, des Républicains. Peut-on réellement considérer qu’il est apolitique, ou incarne-t-il tout de même une candidature du centre droit ou du centre à Lyon ?
À mes yeux, Jean-Michel Aulas reste apolitique : c’est un entrepreneur, un ancien dirigeant de club de foot. Les supporters de l’OL couvraient tout le spectre politique. Par nature et par tempérament, il est apolitique, ce que je trouve positif. Il ne faut pas confondre les enjeux d’une commune avec ceux du national. Même avec des sensibilités politiques différentes, on peut se retrouver autour d’un projet municipal, parce que l’enjeu est local : le projet municipal concerne principalement l’humain, de la petite enfance aux seniors. Sur ces enjeux, les grandes positions politiques et les jeux d’étiquette n’ont pas lieu d’être ; il s’agit de travailler sur le quotidien.
Ce positionnement fonctionne dans les villages où les maires sont dépolitisés, mais dans les grandes villes françaises, les maires ont toujours eu une couleur politique. Un maire sans étiquette dans une ville de 550 000 habitants, ça n’a jamais existé.
Prenez Raymond Barre : il avait bien des convictions, mais il ne les répétait pas continuellement en mairie. Même Gérard Collomb, dans sa gestion municipale, n’était pas toujours aligné avec son parti. C’est une spécificité lyonnaise : le maire de Lyon est d’abord maire de Lyon, avant d’être l’homme ou la femme d’un parti, même s’il a des convictions. Je crois en cette nouvelle manière de faire de la politique, y compris dans les grandes villes : les Lyonnais n’élisent pas leurs députés ni un futur ministre, ils choisissent leur maire pour conduire une politique municipale, redonner un élan à Lyon, renforcer son attractivité et améliorer la qualité de vie des habitants. C’est là tout l’enjeu des élections municipales.
apolitique de Wauquiez ou Sarkosy.?. mort de rire ! quel blagueur se Geourjon qui au fait ce spécialiste ?UDI ah un copain de Mercier ou de Barre. que des honnêtes gens on a déjà donné..