Groupe communiste Métropole de Lyon

Surveillante tuée à Nogent : les communistes de la Métropole de Lyon veulent "évaluer" la situation des établissements scolaires

Après le meurtre de Mélanie G., assistance d’éducation, à Nogent (Haute-Marne), le groupe communiste de la Métropole de Lyon appelle à plus de moyens humains et financiers dans les services publics. 

Mardi 10 juin. Mélanie G., assistance d’éducation, a été poignardée par un collégien de 14 ans devant l’établissement Françoise-Dolto de Nogent (Haute-Marne). Dans un communiqué diffusé vendredi 13 juin, le groupe communiste de la Métropole de Lyon appelle à protéger les services publics et demande une rencontre métropolitaine afin "d’évaluer" la situation dans les établissements scolaires du territoire. 

Repenser "la société toute entière"

"Alors que l’école doit être un lieu d’émancipation, protégé de la violence et où élèves et personnels peuvent travailler, apprendre, grandir et s’épanouir en toute sécurité, une assistante d’éducation y a perdu la vie. Comment prévenir et empêcher que de tels drames se produisent dans nos écoles, collèges et lycées ?", interroge donc le groupe. À ses yeux, "c’est la société toute entière, de la guerre aux vidéos et aux réseaux sociaux, qui valorisent la violence, et l’affaiblissement de la santé publique, et notamment psychiatrique, qui fragilisent nos réponses collectives. Mais elles concernent, bien entendu, l'école et, pour nous, exigent une présence humaine suffisante d’adultes soutenus par l’Éducation nationale ainsi que le renforcement des services publics intervenant auprès des jeunes dans tous les aspects de la vie."

Les conseillers métropolitains ajoutent : "Les assistants et assistantes d’éducation, au contact direct et permanent avec les enfants, sont essentiels et, pourtant, ils sont précaires, subissent des conditions de travail dégradées - jusqu’à un adulte pour plus de 150 élèves. Ils et elles ne sont pas des vigiles, mais bien des éducateurs qui forment, à travers leurs actions, des citoyens et citoyennes. Ils ont besoin d’être plus nombreux, mieux formés, mieux reconnus."

Faire de la santé mentale un enjeu primordial 

La santé mentale doit également être une priorité. "L’abandon de la santé scolaire, de la psychiatrie infantile ou adulte, la fragilisation des services sociaux, la casse organisée de l’ensemble de nos services publics et l’assèchement des budgets des collectivités locales, c'est dans ces renoncements sans fond que se délitent la société et les consciences", écrivent-ils toujours. L’État et les collectivités territoriales ont donc "la responsabilité de tout mettre sur la table pour comprendre et agir efficacement, afin de ne pas laisser la peur s'installer. Élèves et personnels doivent pouvoir travailler, apprendre et grandir en sécurité."

Le groupe communiste appelle enfin à organiser une rencontre métropolitaine "pour évaluer la situation et imaginer les actions locales à construire avec tous les acteurs."

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