Un camp de migrants à la Croix-Rousse.
Un camp de migrants à la Croix-Rousse, le 7 juin 2021.

Mineurs isolés : le collectif Soutien-Migrants Croix-Rousse appelle à un rassemblement ce samedi

Le collectif Soutien-Migrants Croix-Rousse appelle à un rassemblement ce samedi, contre l'expulsion sans solution de 280 mineurs en recours du jardin des Chartreux.

"Protégez les ! Mise à l'abri !" Tel est le slogan lancé par Soutien-Migrants Croix-Rousse pour appeler à la mobilisation. Le collectif appelle au rassemblement ce samedi 17 mai à partir de 14 heures, place des Terreaux pour protester contre l'expulsion d'un campement de mineurs isolés situé dans le jardin des Chartreux pour en faire un lieu convivial et social.

"La préfecture, rencontrée en délégation le 30 avril, assume de ne pas chercher de solution pour la mise à l'abri de ces jeunes vulnérables", regrette le collectif de soutien dans un communiqué. La préfecture a connaissance du sujet, délégation recue 4 représentants recus avec 4 personnes recus par la sous préfète et la DET direction dep echange calme et courtois, rappelé les dispos mise en palce en leur faveur maraude et accueil de jour, solution ouvertes aux étrangers majuers aide au retour volontaire, dépot d'une demande d'asile liste d'attente dispositif dédié à la station OFII : se tient a leur dispo

hebergement urgence saturé dans la métropole : chaque jour finance 27 000 places. 110 millions d'euros chaque année pour le rhone financé hebergement d'urgence ouverture de places

Lire aussi : La restauration du jardin des Chartreux devrait coûter plus de 2 millions d'euros

La Métropole de Lyon est, elle aussi, visée par la protestation et n'apporte "aucune réponse" complémentaire, "arguant du besoin d'un changement de loi sur l'application de la présomption de minorité de laquelle devraient bénéficier ces jeunes, en accord avec la Convention Internationale des Droits de l'Enfant". Une convention ratifiée par la France en 1990.

Un "comble d'indécence"

"Assumer détruire le peu de sécurité qu'ont trouvé ces jeunes au jardin des Chartreux pour y faire des travaux afin d'en faire un lieu plus convivial et en "pérenniser le rôle de lieu social" nous semble être un comble d'indécence", accuse le communiqué du collectif.

Il réclame à ce que les jeunes soient mis à l'abri et protégés, et surtout "ne soient pas expulsés du jardin des Chartreux tant que des solutions de mise à
l'abri ne seront proposées
."

"Un échange calme et courtois"

De son côté, la Préfecture se défend. "Une délégation, composée de quatre représentants du collectif et de quatre personnes du squat du jardin des Chartreux, a bien été reçue le 30 avril à la préfecture par Judith Husson, sous-préfète secrétaire générale adjointe et la DDETS (Direction Départementale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités)."

L'institution parle d'un échange calme et courtois, où ont été rappelés les dispositifs mis en oeuvre en leur faveur par l'État, notamment les maraudes et l'accueil de jour. "Nous les avons invités à envisager le solutions ouvertes aux étrangers majeurs soit l'aide au retour volontaire (qui peut être doublée d'une aide à la réinsertion économique au pays) et le dépôt d'une demande d'asile. Nous leur avons également proposé de s'inscrire sur la liste d'attente du dispositif dédié La Station, a détaillé la préfecture. Enfin, l'OFII (Office français de l'immigration et de l'intégration) se tient à leur disposition pour les renseigner et les accompagner."

Tout en ajoutant que chaque jour dans le département du Rhône, l’État finançait près de 27 000 places d’hébergement et de logement de transition. 

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