Hugo Lloris : "Une comparaison déplacée"

Mon principal souci, c'était la santé de Baky. Il ne va pas se faire opérer. Sur le terrain, après l'action, j'étais choqué. C'était impressionnant de le voir dans cet état. On a passé du bon temps ensemble à Nice, c'était un bon copain. Je le répète, j'écoute pas trop ce qui se dit, le plus important, c'est que Baky va pouvoir rapidement retrouver les terrains.

Un dirigeant de l'OM (José Anigo) a comparé votre geste à celui de Schumacher sur Battiston lors de la Coupe du Monde 1982...

Je peux comprendre la déception des dirigeants marseillais mais après il ne faut pas tout mélanger. On ne peut pas comparer ma sortie à celle de Schumacher car à l'inverse de ce dernier, j'ai joué le ballon. Il se dit beaucoup de bêtises sur ce qui s'est passé. Même si je trouve que cette comparaison est déplacée , je n'en veux pas aux dirigeants de l'OM.

Concernant l'équipe de France, souhaitez-vous que Raymond Domenech fixe une hiérarchie des gardiens ?

Je ne me pose pas cette question. La décision ne m'appartient pas. Je suis au service de l'équipe de France. Faire partie de cette équipe tricolore est une grande fierté et un privilège. Je n'ai pas à revendiquer quoi que ce soit.

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