Euroleague : le chemin de croix de l'ASVEL

Invitée au tour préliminaire de l'Euroleague, l'ASVEL, qui ouvrira face au KK Buducnost Podgorica, devra batailler ferme dans une formule renforcée à 16 équipes pour rejoindre la compétition reine en Europe.

Si on a coutume de vanter les délices des préliminaires, il y en a dont les douceurs sont toutes relatives et dont on se passerait bien. Comme ce tour préliminaire de l'Euroleague, à travers lequel, l'ASVEL va devoir passer pour pouvoir se mesurer une nouvelle fois à l'élite européenne. D'autant que la formule a été considérablement renforcée cette année avec non plus huit équipes mais seize réparties en deux groupes accouchant chacun d'un qualifié. Le tirage au sort venant de rendre son verdict, l'ASVEL (versée dans le premier chapeau en sa qualité d'invité de luxe) affrontera en premier lieu (et en matches aller-retour, les 21 et 24 septembre), le KK Buducnost Podgorica. Un adversaire monténégrin largement à sa portée même si à cette époque de l'année on n'est jamais sûr de rien.

Sur le site du club, Pierre Grall, directeur exécutif de l'ASVEL s'est d'ailleurs révélé prudent à cet sujet : « Le Buducnost a été battu deux fois cette année par Gravelines Dunkerque au premier tour de l’Eurochallenge. Sa qualification au tour préliminaire de l’Euroleague, par le biais de la ligue adriatique, va booster les possibilités de recrutement et rendre très périlleux le voyage au Monténégro. »

Si elle passe ce tour, l'ASVEL se verra ensuite opposer le vainqueur de Le Mans-Banvit (Turquie). Un duel fratricide en perspective contre des Manceaux au secteur intérieur massif. Puis ce sera la finale d'un groupe A dont les favoris sont le BC Khimki (Russie) et Maroussi (Grèce). Si et seulement si l'ASVEL sort indemne de cette mini-Coupe d'Europe aux airs de chemin de croix, alors elle aura gagné le droit d'aller se glisser dans un groupe du premier tour de l'Euroleague, la vraie, où l'attendent déjà de pied ferme Vitoria (Espagne), le Maccabi Tel Aviv (Israël), le Partizan Belgrade (Serbie), Prokom (Pologne) et Kaunas (Lituanie). Ce qu'il ne faut pas faire pour voir du pays...

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