Les animalistes de l’association Paz, autrefois sensibles à la candidature de Grégory Doucet, l’accusent de trahison sur la question animale dans le zoo.
“Même s’il y a des passerelles idéologiques, les écologistes, eux, prônent la biodiversité soit une pluralité d’espèces. Alors que nous, animalistes, ne faisons pas de distinction sur les espèces. Nous partons des individus et défendons leurs intérêts, même quand ça ne va pas dans le sens de la préservation de l’espèce”, explique Audrey Dubois, chef de campagne de Paz. De fait, pour les animalistes, prônant la fin du zoo et des programmes de reproduction, persiste l’impression d’un repositionnement à la baisse, loin du discours de rupture du candidat Grégory Doucet qu’ils avaient alors soutenu. “Pendant la campagne municipale de 2020, Grégory Doucet affirmait que ‘les animaux sauvages n’avaient pas leur place dans des enclos’. Or le bilan de son mandat ne va pas du tout dans le sens de cette déclaration. Au contraire, l’actuel maire de Lyon défend bec et ongles ce lieu dépassé”, dénonce Amandine Sanvisens, cofondatrice de Projet Animaux Zoopolis (Paz), accusant la majorité écologiste d’être plus motivée par des raisons électorales – garder ouvert le site – que par le bien-être animal dans sa gestion du site. En face, on minimise : “Il n’a jamais été question de fermer le zoo.”
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