Projet d’Arena de l’ASVEL

ASVEL Arena : Villeurbanne annonce un accord avec l'exploitant Legends

La ville de Villeurbanne a annoncé qu’un accord d’exploitation de la future salle de l’ASVEL a été acté avec la société Legends, une filiale de la multinationale Live Nation. Une façon pour la ville de Jean-Paul Bret de réaffirmer la pérennité d’un projet au point mort et contesté par la future salle de Jean-Michel Aulas à Décines.

Dans un communiqué, la ville de Villeurbanne a indiqué ce mercredi que la future Arena de l'Asvel à Villeurbanne sera exploitée par la société Legends, une filiale de la multinationale Live Nation. Une réunion à eu lieu ce lundi 11 mars en présence de David Kimelfeld, président de la Métropole, de Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, des dirigeants de l’Asvel basket, de la société de promotion immobilière DCB et de représentants de la société Legends.  

“Une excellente nouvelle”

Cet accord avec l’un des leaders mondiaux de l’exploitation et de la gestion de grands équipements sportifs et de spectacles est une excellente nouvelle. Il confirme la qualité du projet situé à Villeurbanne, seul en mesure d’être réalisé dans un calendrier répondant aux attentes de l’Asvel basket et de l’Euroligue”, a déclaré la ville de Villeurbanne dans un communiqué. 

L’Asvel devra maintenant confirmer cet accord lors de son conseil d’administration de fin mars. “D’ores et déjà, un travail technique important a été engagé par la Métropole, les porteurs de projet et la ville de Villeurbanne afin de permettre un lancement des travaux début 2020 sur le site de l’ancien stade Georges-Lyvet, après une phase de concertation qui débutera dans les prochains mois”, a ajouté la municipalité de l'Est lyonnais. 

Match Villeurbanne/Décines

Ce projet d'Arena pour remplacer l'Astroballe a été relancé en 2015 par Tony Parker. Depuis le projet a peu avancé et Jean-Michel, Aulas est entré dans la dance en annonçant la création d'une salle de 12000 à 15000 places à côté du Groupama stadium. Le président de l'OL et Tony Parker a par ailleurs amorcé un rapprochement au début de l'année alors que le projet de salle villeurbannaise semblait au point mort. “J’ai toujours eu d’excellentes relations avec l’Asvel et Tony Parker. On ne fait pas cette salle pour répondre à un besoin de l’Asvel. Mais si, à un moment donné, on ne sait pas de quoi la vie est faite, pour des raisons d’impossibilités techniques, de financement, il y avait un besoin, on peut en discuter”, avait confié à Lyon Capitale Jean-Michel Aulas en janvier. Ce dernier faisait référence aux difficultés financières du groupe Floriot, le constructeur, qui était aussi en désaccord financier avec le promoteur le groupe Didier Caudard-Breille (DCB).

L'hypothèse d'un déménagement de l'ASVEL à Décines n'est pas vue d'un bon œil du côté de la municipalité de Villeurbanne qui souhaite garder son club phare dans le périmètre de sa commune. En annonçant l'accord avec Legends et la poursuite du travail avec la DCB, Villeurbanne souhaite ainsi rassurer sur le fait que le projet de nouvelle salle aura bien lieu. “L’engagement d’un exploitant de cette qualité, doté d’une expérience internationale, est une garantie pour le financement et la prise en compte du cahier des charges posé par le club pour l’exploitation de la future salle. L’implication de la société DCB, reconnue pour sa capacité à mobiliser des investisseurs, est également un gage de bon aboutissement”, a notamment conclu la ville. Le coût du projet est estimé à 60 à 100 millions d’euros.

ASVEL-OL : les dessous d’un possible rapprochement à Lyon

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