Lyon-Turin, A45, vallée de l’Arve : Wauquiez veut rencontrer Hulot

Déçu de ne pas avoir été prévenu par Nicolas Hulot de sa visite ce lundi à Lyon, Laurent Wauquiez a indiqué ce jeudi avoir écrit au ministre de la Transition écologique et solidaire pour aborder avec lui les dossiers de l’A45, du Lyon-Turin et de la pollution dans la vallée de l’Arve.

Lors de sa conférence de presse sur le budget régional ce jeudi, Laurent Wauquiez a regretté ne pas avoir été prévenu du déplacement du ministre de la Transition écologique et solidaire à Lyon, alors que "le protocole républicain veut que le président du conseil régional soit prévenu lorsqu'un ministre se rend sur son territoire, mais il n'y a pas eu d'échange avec Nicolas Hulot", a regretté le président du conseil régional. Il faut dire que plusieurs dossiers d'ampleur sont en cours dans la région, dont l'A45 et le Lyon-Turin.

Laurent Wauquiez voudrait un “effort de l’Etat” dans la vallée de l’Arve

Des sujets qu'aurait souhaité aborder Laurent Wauquiez avec le ministre. En réaction, le président du conseil régional a indiqué avoir "écrit à Nicolas Hulot". "S'il m'invite, j'aurai le plaisir de me déplacer dans son bureau à Paris", a-t-il déclaré. Cette lettre est aussi l'occasion d'évoquer le dossier de la pollution dans la vallée de l'Arve. "J’aimerais qu'il s'y déplace en compagnie de la région pour proposer un nouveau plan, parce que celui pris par Ségolène Royal lors de l'ancien quinquennat n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce n'est qu'un enfumage et l'effort de l'État n'est pas à la hauteur alors qu’il n'y a pas de fatalité à accepter la dégradation de l'air dans cette vallée", a-t-il conclu.

Lors de son déplacement à Lyon ce lundi, Nicolas Hulot n’a pris aucune position sur les grands travaux régionaux. Sans "trancher immédiatement", le ministre veut "évaluer d'abord la pertinence des arguments des uns et des autres et évaluer les situations juridiques". "A un moment ou un autre, il faut que tout le monde devienne un peu raisonnable, parce qu'on ne va pas pouvoir tout faire, estime-t-il. Soit on considère que l'engagement climatique est un petit engagement parmi d'autres, soit on considère effectivement que c'est l'enjeu majeur du XXIe siècle et qu'il y a un certain nombre de priorités qui vont s'inverser."

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