Si Paris a décidé de lâcher du leste sur la mise en place de sa Zone à trafic limité en repoussant la verbalisation des contrevenants, Lyon maintient son cap et sanctionne.
Début septembre, dix mois après la mise en place du dispositif, la mairie de Paris a annoncé que la verbalisation des conducteurs dans la Zone à trafic limité (ZTL) ne débuterait pas avant 2026.
"Les retours sont très positifs", assure Grégory Doucet
L'objectif avancée par la collectivité dirigée par la socialiste Anne Hidalgo est "de permettre à tous les usagers de bien prendre en compte ce nouveau dispositif". À Lyon, la Zone à trafic limité est progressivement mise en place depuis le 21 juin dernier. Les deux premières bornes ont été activées à la fin du mois de juillet, tandis que de nouvelles sont en cours d'installation. "Les travaux sont en cours sur les différents sites", a précisé ce mardi , l'adjoint au maire en charge des mobilités, Valentin Lungenstrass.
Interrogé par Lyon Capitale sur un éventuel report de la phase de verbalisation à l'image de la mairie parisienne a écarté l'idée. "Les choses se passent bien, de façon fluide", a-t-il par ailleurs indiqué. Le contrevenant risque ainsi une amende de 135 €. "Les retours sont très positifs. Les quelques personnes qui n'étaient pas encore bien au courant viennent nous demander de l'information très tranquillement", a complété le maire écologiste Grégory Doucet.
Pour rappel, la ZTL s'étend du nord de Bellecour au bas des pentes de la Croix-Rousse. Cinq points d'entrée sont répartis sur la Presqu'île. L'entrée de la rue Edouard-Herriot, en chantier depuis la mi-juin, accueillera la troisième borne d'ici le mois d'octobre. Les deux dernières bornes seront installées rue Childebert et rue Constantine.