Maxence Sarrazin, le fondateur de l’entreprise de livraison à vélo Fends la Bise était l’invité de l’émission 6 minutes Chrono, jeudi 22 septembre.

La livraison à vélo : "c'est économique pour les clients"

Maxence Sarazin, le fondateur de l'entreprise de livraison à vélo Fends la Bise, est l'invité de 6 min Chrono. Au micro de Lyon Capitale, il explique que la réussite économique de son modèle montre qu'il y a une vraie demande pour la livraison à vélo en ville.

Lyon Capitale vous propose une semaine spéciale vélo dans 6 minutes chrono pour évoquer le boom de ce mode de transport dans l’agglomération. Après avoir accueilli Louis Gaillard, membre de la Ville à Vélo, Fabien Bagnon, le vice-président de la Métropole de Lyon en charge de la voirie et des mobilités actives, et Etienne Seguin, moniteur vélo-école à la Maison du vélo, nous avons interrogé ce jeudi Maxence Sarazin, fondateur de l'entreprise de livraison Fends la bise.

Au milieu des mastodontes de la livraison de biens, Fends la Bise est un petit acteur indépendant qui emploie 20 salariés et affiche sa promesse : livrer 100% de ses commandes à vélo. Ce qui le différencie de nombre de ses concurrents qui font rouler des scooters ou camions pour déposer des colis volumineux chez des particuliers ou des entreprises.


"Il y a un taux d'accidentalité qui est élevé. Cela reste plus dangereux que la moyenne des métiers"

Maxence Sarrazin, fondateur de Fends la Bise


Et Fends la Bise est dans le vert. Pour faire face à une hausse croissante de la demande, l'entreprise lyonnaise a même acheté un nouveau local dans la rue Rabelais dans le 3e arrondissement de Lyon. Les atouts de Fends la Bise ? "Il y a plusieurs raisons qui poussent les clients à venir avec nous : d'abord ils viennent pour une raison écologique. Ensuite, bizarrement, on se déplace plus vite à vélo qu'en voiture en ville. Et puis c'est économique pour les clients, car on n'est pas dépendant du prix de l'essence", note Maxence Sarazin.

Tout n'est cependant pas facile dans le métier de livreur à vélo. "Il y a un taux d'accidentalité qui est élevé. Cela reste plus dangereux que la moyenne des métiers", affirme Maxence Sarazin, qui pointe cependant la qualité des infrastructures cyclables lyonnaises par rapport à d'autres villes européennes de même taille.

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