Cathy Bouvard, aux Subsistances, en octobre 2018 © Tim Douet
Cathy Bouvard, aux Subsistances, en octobre 2018 © Tim Douet
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“Cette ville est formidable, mais pas dynamisante” (Cathy Bouvard)

Depuis quinze ans à la tête des Subsistances, Cathy Bouvard s’est vu proposer un défi qui ne se refuse pas : les Ateliers Médicis, dont l’ambition est rien de moins que de transformer par la culture la ville de Clichy-sous-Bois et de faire émerger des artistes qui ne soient pas “du sérail”. Une des fondatrices de Lyon Capitale tire donc sa révérence et dresse à cette occasion le bilan d’une ville qui a muté. Avec la crainte qu’elle ne se re-quenellise…


Lyon Capitale : En quoi êtes-vous une grande gueule ? Cathy Bouvard : Parce que j’ai des convictions et une manière obstinée de faire ce que je pense devoir faire. Mais je ne suis pas dans la gueulante. Vous avez commencé au journal Côté scène, préfiguration de Lyon Capitale… J’ai toujours mêlé le travail et l’amitié. J’avais rencontré Jean-Olivier Arfeuillère en fac de journalisme ; on a créé avec quelques autres un journal culturel avec un club pour permettre aux jeunes d’aller voir des spectacles. Et on les sollicitait pour écrire ce qu’ils en avaient pensé. Déjà l’idée de démocratisation, en fait… Ensuite, on a monté Lyon Capitale, puis je suis partie au théâtre de la Croix-Rousse. Depuis, on a vécu une aventure formidable avec Guy Walter, quinze ans à la codirection des Subsistances. Alors que vous avez annoncé votre départ pour les Ateliers Médicis à Clichy, quel bilan faites-vous de vingt-cinq ans d’engagement culturel à Lyon ?

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