Photo d’illustration. © Tim Douet

Un nouveau dispositif pour aider les actifs à se loger à Lyon

Pour remédier aux difficultés que rencontrent certains actifs pour se loger à Lyon, la ville de Lyon et Action logement ont présenté ce vendredi le dispositif "louer pour l'emploi". Des aides pour le propriétaire bailleur, avec en contrepartie pour le locataire un loyer inférieur au prix du marché.

Le maire de Lyon Gérard Collomb et le président du comité régional d'Action logement Frédéric Reynier ont présenté ce vendredi le dispositif "louer pour l'emploi", créé par Action logement. D'après le communiqué de presse, l'objectif est d'"encourager les propriétaires privés à mettre leur bien en location au profit de salariés qui rencontrent le plus d’obstacles à la location". A savoir les CDD courts, les contrats à temps partiel ou encore les professionnels mutés.

D'après l'ADIL, une association du département et de la métropole qui délivre des conseils juridiques gratuits en immobilier, dans le Rhône on considère comme "anormalement long" le délai d'obtention d'un logement social s'il excède deux ans. Or, l'été dernier déjà, l'Insee constatait une augmentation du nombre de logements vacants en Auvergne-Rhône-Alpes. D'après le communiqué de presse de la ville, "le nombre de logements privés vacants est aujourd’hui estimé à environ 8 000 sur les neuf arrondissements".

Le dispositif "louer pour l'emploi" proposera "un ensemble de services" pour inciter ces propriétaires à louer leur bien. Mais uniquement à un locataire "salarié labellisé Action logement". Quant aux chômeurs, ils ne pourront pas en bénéficier. Concrètement, sont proposées au bailleur une garantie de loyer gratuite pour couvrir les éventuels impayés, une prise en charge des dégradations locatives à hauteur de 8000 euros pour les logements non-meublés et de 3000 euros pour les meublés, une prise en charge des honoraires de mise en location et des subventions pour des travaux de rénovation énergétique. Pour bénéficier de ces aides, le propriétaire bailleur devra s'engager à respecter une certaine durée de location et un loyer inférieur au prix du marché, "proche des loyers dits intermédiaires" à en croire le communiqué. Soit tout de même un plafond de 12,75 euros par mois le m² d'après l'Agence nationale de l'habitat (Anah). Gérard Collomb et Férédric Reyner espèrent louer ainsi 100 voire 150 logements la première année, avant d'étendre le dispositif à d'autres collectivités dans la région.

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