Collage #UberCestOver

#UberCestOver : action à Lyon contre les violences sexuelles dans les VTC

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le mouvement de collages contre les féminicides a réalisé une action sur les murs des locaux d'Uber pour dénoncer les viols et agressions sexuelles commis par des conducteurs de VTC.

Depuis plusieurs semaines, un hashtag #UberCestOver tourne sur les réseaux sociaux, libérant la parole de femmes qui ont été agressées sexuellement ou violées par des conducteurs de VTC. C'est le témoignage d'une étudiante strasbourgeoise qui a lancé ce mouvement après qu'un chauffeur ait tenté de l'embrasser. Depuis, d'autres femmes ont pris la parole, livrant plus de 700 témoignages qui montrent une situation très loin de quelques cas isolés.

Ce jeudi 12, Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité femmes-hommes, a convoqué Steve Salom, patron d'Uber France pour lui demander des explications.

Avant ce rendez-vous, le collectif "Collages féminicides Lyon" a choisi de mener une action sur les murs des locaux d'Uber dans l'agglomération. Plusieurs messages ont ainsi été affichés : "Uber ma plainte est un droit", "C'est Uber un viol = une course offerte", "Uber vos violeurs voyagent en toute sécurité".

Des messages supprimés sur les réseaux sociaux

Dans un communiqué, les Colleuses accusent Uber de "faire disparaître toutes les preuves existantes des courses durant lesquelles les passagères ont subi des agressions sexuelles" et de "supprimer de ses réseaux sociaux tous les témoignages de femmes victimes de violences lors d’une course, ainsi que ceux relatant des faits d’agressions homophobes et transphobes".

"Il n’est pas normal que les femmes et les personnes de la communauté LGBT aient peur de rentrer chez elles le soir, il est inacceptable qu’elles risquent à tout instant de se faire agresser dans la rue, dans un Uber, dans le métro. Notre sécurité est vitale, et elle n’est pas négociable", complètent les Colleuses. Des voix commencent à s'élever pour que la plateforme Uber soit responsable pénalement en cas d'agression sexuelle ou de viol commis par l'un de ses chauffeurs.

À Londres, la licence d'Uber a été suspendue à cause de manquement à la sécurité des clients qui permettraient à des conducteurs non autorisés de prendre des passagers. Uber a fait appel.

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