nucléaire

Sommes-nous prêts à un nouveau Fukushima ?

Le Premier ministre a ordonné une évaluation complémentaire de toutes nos centrales. Les résultats seront rendus publics le 15 novembre prochain. Pour le préfet, il n'y a rien à craindre du risque sismique.

Depuis Fukushima (photo ci-dessus), la Conseil européen a demandé la tenue de tests de résistance aux installations nucléaires. Et le Premier ministre a commandé une évaluation complémentaire de toutes nos centrales. Parmi les risques abordés, les inondations, les séismes, la perte des alimentations électriques, ou celle des systèmes de refroidissement et surtout le cumul de deux événements comme cela s'est produit au Japon. Les exploitants devront apporter des réponses avant le 15 septembre, et l'ASN rendra son rapport le 15 novembre. Le cahier des charges a été établi la semaine dernière.

Sur le risque inondation, le délégué régional de l'ASN a affirmé que mis à part la centrale du Tricastin (lire ici), les installations sont parées au pire. Par exemple a déjà été testé le scénario d'une rupture de barrage du Vouglans, en amont du Bugey. Lors de l'entretien qu'il nous avait accordé en mars dernier, le préfet s'est voulu rassurant sur le risque sismique. "On a regardé centrale par centrale quel était le risque sismique le plus important (survenu par le passé, ndlr). En supposant à chaque fois que l'épicentre se trouve sous la centrale, on lui a ajouté une marge de 0,5 et on a construit des centrales qui résiste à cela. Ce qui donne 6 pour le centrale de Bugey, 5,5 pour St-Alban, 5,2 pour Cruas et 5,2 pour Tricastin. nos centrales sont construites pour résister à des tremblements de terre de cet ordre-là".

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