L’ancien boss du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) du Rhône, le colonel Benoît Villeminoz, a été officiellement nommé à la tête du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) le 1er novembre.
C’est un "retour aux sources" pour le colonel Benoît Villeminoz. Après avoir été à la tête du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) du Rhône entre 2020 et 2023, Benoît Villeminoz a officiellement pris le commandement du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) le 1er novembre.
Expertise en gestion de crises criminelles et terroristes
Âgé de 48 ans, Benoît Villeminoz a fait sa scolarité à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr avant d’intégrer la gendarmerie en 2001. Il commande entre 2002 et 2004 un peloton au sein de l’escadron de gendarmerie mobile de Grenoble, avant d’intégrer pour la première fois le GIGN jusqu’en 2011, puis une seconde fois en 2014. En 2012, il est également breveté de l’École de guerre.
Projeté en Afghanistan et en Guyane, Benoît Villeminoz est amené à gérer plusieurs crises, dont des prises d’otages, la crise du Covid-19 lors de laquelle il "dirige l’action des 1 700 gendarmes d’active et de réserve rhodaniens, dans un contexte inédit de crise sanitaire impliquant un engagement dépassant largement la mission fondamentale de protection", peut-on lire sur le site de l'État, et les émeutes après la mort du jeune Nahel. En 2023 et 2024, il suit enfin les formations du Centre des hautes études militaires (CHEM) avant d’être affecté DGGN, cette fois comme chargé de mission au cabinet du DGGN.

Une mission encore plus difficile pour Bruno Bernard