La scène a duré une bonne partie de la nuit, de samedi à dimanche, à Anse. Quarante pompiers et gendarmes entouraient l'appartement d'un homme, qui se disait armé. Il menaçait d'ouvrir le feu, pour parler à ses enfants, qui lui ont été retirés par la justice.
Il est 20h30, samedi, à la Gendarmerie de Anse, près de Villefranche-sur-Saône. Les agents reçoivent l'appel d'un homme qui signale vouloir parler à ses deux enfants, dont la garde lui a été retirée par la justice. "Il nous donnait trois heures de délais pour le mettre en contact avec ses enfants. Sinon, Il menaçait de sortir avec une arme pour tirer sur tout ce qui bouge, explique le Commandant Delhomme. L'individu indiquait aussi qu'il détenait des bidons d'essence, et qu'il tirerait dessus pour faire exploser l'immeuble".
La mère n'envoie pas ses enfants chez leur père
L'homme de 32 ans, sans emploi, est déjà connu des services de police. Son appel est pris au sérieux. Une vingtaine de gendarmes se rendent immédiatement à son domicile de Anse. Il bouclent la zone, et évacuent les cinq logements de l'immeuble, dans le cas où l'individu mette ses menaces à exécution. Entre temps, 18 sapeurs-pompiers viennent en renfort, avec quatre véhicules, dont une ambulance et un fourgon d'incendie.
Un négociateur de la gendarmerie de Bourg-en-Bresse est appelé sur place. Il tente de raisonner le forcené par téléphone, ou directement au travers de la fenêtre par laquelle il apparaît parfois. Calme et déterminé, l'homme réitère ses menaces. Les gendarmes joignent la mère des deux enfants, mais celle-ci refuse qu'ils parlent à leur père.
Pas de lien avec Nantes
L'homme ne semble pas être un émule du nantais, qui depuis trois nuits, s'est retranché au sommet d'une grue pour faire valoir ses droits parentaux. "Le sujet n'a pas été évoqué, indique le Commandant Delhomme. Rien ne montre que cet homme, d'ailleurs, ait été au courant de ce qu'il se passait à Nantes."
Alertées, les soeurs du forcené arrivent sur place. Il n'est pas encore minuit. Elles tentent de lui faire entendre raison. Elles y parviendront finalement à 3h50, à l'aube du dimanche. Il sort de son domicile, puis est maitrisé par les gendarmes. Les pompiers le conduisent à l'hôpital de Villefranche-sur-Saône, où il est examiné par un psychologue, mais celui-ci a estimé qu'un internement n'était pas nécessaire. L'homme a été remis en liberté.
Une procédure judiciaire est désormais en cours. Dans l'appartement, les gendarmes n'ont retrouvé ni arme à feu, ni bidon d'essence.
ca donne vraiment envie de lui confier des enfants !
Derrière cette anecdote et celle de 'la grue de Nantes', on peut entendre aussi le problème de la féminisation de la société. La majorité des avocats et des juges sont des femmes.
Oui ? et donc ? le fait d'être une femme remet en cause leur professionnalisme ? D'autre part vos sources sont erronées, la majorité des avocats n'est pas féminine et seulement la majorité des juges pour enfants est féminine. Rien ne vous interdit de passer de faire des études de droit et de passer les concours !