L’association pour le développement de la Presqu’île de Lyon dénonce les méthodes et le manque de concertation avec le maire Grégory Doucet.
"Aller à la rencontre des habitants c’est bien, leur donner la parole, les entendre, prendre en considération leurs questionnements, leurs inquiétudes et leurs propositions, c’est mieux." Déjà présent lundi 2 juin lors de la réunion publique organisée par le maire de Lyon, Grégory Doucet, dans le 2e arrondissement, pour exprimer son mécontentement, l’association pour le développement de la Presqu’île de Lyon (ADPL) tacle une nouvelle fois l’édile.
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"Un simulacre de concertation"
Dans un communiqué diffusé lundi 2 juin, le président de l’association Maxime le Moing, également 4e de la liste municipale d'Etienne Blanc lors des élections de 2020, compare ces réunions publiques à une "une pseudo démocratie participative" et assure que Grégory Doucet "muselle tous ceux qui n’adoubent pas sa politique publique depuis 5 ans." Si l’association est "convaincue par la nécessité d’évoluer face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique", elle déplore cependant que le maire ait "sciemment organisé un simulacre de concertation basée sur une multitude de consultations biaisées." Elle ajoute : "Elles ont été relayées brillamment par une communication foisonnante et coûteuse. Bien des participants se sont sentis frustrés voire méprisés. Le projet de la Place Bellecour illustre le dernier exemple le plus frappant de sa conception de la démocratie participative."
"Assises alibis", "réorientation brutale des modes de déplacement", "incapacité d’inverser la vapeur dans une ville où l'insécurité croît et où nos forces de police restent sous dotées", l’association estime finalement que les promesses "d’une ville apaisée une fois les travaux terminés et d’une démocratie participative" par l’édile écologiste "paraissent bien hypothétiques."
L’association pour le développement de la Presqu’île de Lyon attendrait toujours une réponse de l’exécutif "malgré ses sollicitations datant de plus d’un mois." Elle conclut : "Mieux vaut tard que jamais."
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Il y a des pseudos associations qui ne sont qu'une poignée de gens lorsqu'ils manifestent à pieds devant tout le monde (contre les piétons) en presqu'île mais des centaines lorsqu'ils parlent d'eux-même ! Ben voyons...
De la part des mêmes qui ne veulent pas entendre parler de démocratie réelle, directe,
c'est coquasse ! 😀