Photo d’illustration. Crédit Le Site de la Sneaker

Prison et 3,5 millions d'euros d'amende pour une vendeuse de contrefaçons

Une femme qui écoulait depuis plusieurs années des articles de contrefaçon dans l’agglomération lyonnaise a été lourdement condamnée.

Le tribunal correctionnel de Lyon a frappé fort : Anissa Ranebi, 39 ans, habitante de Saint-Priest, a été condamnée à trois ans de prison – dont un an ferme sous bracelet électronique – et à une amende douanière de 3,5 millions d’euros pour avoir revendu des centaines d’articles de luxe contrefaits. Selon Le Progrès, la prévenue s’approvisionnait auprès de vendeurs à la sauvette à Paris et revendait sacs Dior, lunettes Chanel ou chaussures Louis Vuitton via Snapchat ou dans un local situé rue du Lyonnais. La marchandise saisie représentait une valeur estimée à plus de 500 000 euros, pour un trafic qui aurait généré entre 30 000 et 40 000 euros par mois… sans jamais passer par la case impôts.

3,5 millions d'euros d'amende... a minima

Le trafic, démarré en 2021, se poursuivait encore au moment d’une seconde perquisition, début avril 2025. À la barre, la prévenue dit avoir continué "pour écouler les stocks". Face à la gravité des faits, la justice a retenu également le blanchiment d’argent. L’administration des douanes, partie civile, a insisté sur les pertes pour les créateurs, l’État et les consommateurs. Le montant de l’amende pourrait même s’alourdir dans les mois à venir avec les dommages et intérêts réclamés par les marques. Sauf appel d’ici lundi 5 mai, la quadragénaire devra faire face à une dette colossale. Son avocat parle d’« une perpétuité financière ».

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