Dans un communiqué de presse, Fabrice Bonnot, président de l'association des commerçants du quartier Charité Bellecour, alerte sur une "situation critique" et dénonce l'attitude de Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement, en visite ce mercredi matin dans les commerces de la Presqu'île avec la ministre Aurore Bergé.
“La rentrée sera un point de bascule.” Pour Fabrice Bonnot, restaurateur lyonnais et président de l’Association des commerçants Quartier Charité Bellecour, la situation économique dans la Presqu’île est critique. Dans un communiqué publié ce mercredi, il alerte sur une chute d’activité dramatique pour de nombreux commerçants du centre-ville, avec des baisses de chiffre d’affaires atteignant jusqu’à -50 % selon lui. "Si rien ne change, la fermeture d’un très grand nombre d’entre eux est inévitable" prévient le restaurateur.
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Soldes en demi-teinte, été fragile, fréquentation en baisse, consommation en berne… Même la restauration, d’habitude plus résistante, serait aujourd’hui gravement touchée. “Nos tables, qui faisaient autrefois rayonner la ville, peinent à rester debout”, déplore-t-il.
Face à cette “asphyxie”, Fabrice Bonnot tacle les élus écologistes, pointant un enchaînement de décisions urbaines menées “sans concertation réelle” et l’absence totale de mesures de soutien ciblées. "Aucune mesure concrète n’a, à ce jour, été mise en place pour faire face à cette situation. Les commerçants sont livrés à eux-mêmes, alors même qu’ils alertent avec insistance et bonne volonté" poursuit-il dans son communiqué au ton alarmiste.
"La proximité ne se décrète pas à l’occasion d’un agenda ministériel"
Avant d'allumer sèchement, sans le nommer, Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement de Lyon, qui recevait ce mercredi matin la ministre Aurore Bergé à Lyon : "Je déplore profondément que certains élus ne daignent se rendre dans les commerces que lorsqu’une ministre est en visite à Lyon. La proximité ne se décrète pas à l’occasion d’un agenda ministériel : elle se vit au quotidien, par l’écoute la présence et des actions en espérant que cette visite d’aujourd’hui mène à des solutions concrètes et réelles."
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"Aujourd'hui, nous n'avons plus besoin de discours. Nous avons besoin d’un véritable électrochoc. Sans cela, les rideaux baisseront. Définitivement" conclut le restaurateur lyonnais.
C'est Jean Dujardin, le président de l'association des commerçants du quartier Charité Bellecour ?
L'art du commerce, c'est que lorsque certains seront ruinés, d'autres en profiteront pour acheter à bas prix,
et le cycle recommencera. Avec le "principe du commerce", pour que certains gagnent il faut que d'autres perdent.
Peut-être que Me Bonnot devrait se poser la question des prix abusifs qu’il pratique dans son établissement : filet de bœuf à 36 Euros ou lotte à 35 Euros la portion !!!
"memepapeur" ce troll dont on connait les choix politiques !
la concertation n'est pas un mot qui fait partie du vocabulaire ici
juste des reunions ou sont ecoutes ceux qui vont dans le sens souhaité