Inauguration du laboratoire commun de lgp2 et fedrigoni ©lgp2

Grenoble, un laboratoire pour créer le papier de l'avenir

Le CNRS, l’Université Grenoble Alpes et le groupe
Fedrigoni ont inauguré un laboratoire commun dédié
aux matériaux cellulosiques.

Le 17 juillet 2025, le centre national de recherche scientifique (CNRS), l’Université Grenoble Alpes (UGA) et ses écoles d'ingénieur - l'institut national polytechnique de Grenoble (Grenoble INP) et l'Agefpi - ainsi que le Groupe Fedrigoni, l'un des leaders mondiaux de la production de papier, ont décidé de s'allier au sein d'un laboratoire commun, à Grenoble.

Cette collaboration initialement prévue pour quatre ans s'inscrit dans la continuité de la coopération entre le Laboratoire de génie des procédés pour la bioraffinerie, les matériaux bio-sourcés et l’impression fonctionnelle (LGP2), qui associe l'UGA et le CNRS, et les équipes de recherche de Fedrigoni.

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Un laboratoire qui devrait permettre des avancées dans plusieurs domaines

"La création de ce laboratoire commun marque une étape stratégique pour l’innovation dans le domaine des dispositifs électroniques imprimés et des nanocelluloses", souligne Gaël Deprés, Senior Innovation et Grenoble R&D Center Manager au sein de Fedrigoni

Le programme de recherche du laboratoire s'articule autour de deux domaines de recherche, l'électronique imprimé sur papier et la nano-cellulose. L'impression de circuits électroniques sur papier est un procédé qui devrait faciliter le recyclage des circuits imprimés. En effet, le recyclage du papier est mieux maitrisé et moins onéreux en énergie que le recyclage de la fibre de verre, aujourd'hui utilisée dans l'impression des circuits imprimés.

Ce changement représente un enjeu écologique important. De fait, ces circuits étaient à l'origine de plus d'une méga tonne de déchets électriques et électroniques en 2019. De plus, ces détritus sont composés d'une part importante de métaux, parfois précieux.

Pour la nanocellulose, le nouveau laboratoire souhaite en étudier les propriétés pour développer de nouveaux types d'emballage. Cette matière, issue des végétaux, présente de nombreux avantages puisqu'elle est omniprésente, naturelle et bon marché. Avec ses recherches, le laboratoire aimerait perfectionner les objets en cellulose et normaliser leur fabrication.

Avec ces études, le CNRS, l'UGA et Fedriogoni déclarent agir pour "faire converger performance industrielle et responsabilité environnementale, en s’appuyant sur la recherche pour réduire l’impact environnemental des dispositifs électroniques et diminuer l’utilisation de ressources fossiles dans le domaine du packaging."

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