Le centre de vaccination de Lyon à Gerland © Antoine Merlet

Méningite : les jeunes de 16 à 24 ans appelés à se faire vacciner en Auvergne-Rhône-Alpes

56 000 jeunes d’Auvergne-Rhône-Alpes sont appelés à se faire vacciner contre la méningite en Auvergne-Rhône-Alpes après la détection de 12 cas méningocoque B, principalement dans l’Est lyonnais et à Chambéry où une jeune est décédée. 

Après la détection de 12 cas positifs à un nouveau variant de la méningite depuis un an, le méningocoque B, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes appelle tous les jeunes de la région âgés de 16 à 24 ans à se faire vacciner. Au total 56 000 personnes sont concernées à travers le territoire et ont ou vont recevoir un courrier en ce sens. 

Les habitants du bassin lyonnais, plus précisément de l’Est lyonnais, ainsi que ceux de Chambéry sont particulièrement concernés, des cas de méningite ayant été détectés sur ces secteurs. "La méningite est une maladie grave, qui peut provoquer des séquelles définitives et même des décès", explique le Dr Anne-Sophie Ronnaux-Baron.

Un décès près de Chambéry

Une jeune femme est notamment décédée à Chambéry, néanmoins selon la responsable du pôle régional de veille sanitaire à l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, "à ce jour, nous n'avons pas d'indication particulière que ce variant serait plus dangereux ou plus contaminant", précise l’AFP. Le nombre de décès liés à l'infection par méningocoque sur le nombre de cas de méningite global est d'environ 10%, selon l'ARS. 

La bactérie du méningocoque B se transmet par contact prolongé avec un porteur sain du germe. Elle se transmet par la toux et les postillons. L'infection provoque de la fièvre, des maux de tête accompagnés de vomissements, une raideur de la nuque et des taches rouges ou violacées (purpura) peuvent apparaître. 

La vaccination à la méningite est inscrite dans le calendrier vaccinal 2022 depuis avril. Les parents de nourrissons de 0-2 ans doivent donc s’assurer que leur enfant a été vacciné, conformément aux nouvelles recommandations de la HAS.  Si ce n’est pas le cas, il faut alors se rapprocher de son médecin traitant/pédiatre.

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