Source : Greenpeace France, Attac et la Confédération paysanne de Lyon

Lyon : manifestations devant des permanences parlementaires contre le CETA

Depuis ce matin, les militants de Greenpeace France, Attac et de la Confédération paysanne de Lyon manifestent devant les permanences parlementaires des députés ayant ratifié le CETA. L’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada a été voté devant l’Assemblée nationale il y a tout juste un an.

Le 23 juillet 2019, la ratification du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), accord de libre-échange entre les pays membres de l’Union Européenne et le Canada, a été approuvée en procédure accélérée devant l’Assemblée Nationale avec 265 voix pour et 211 contre. Appliqué sous la forme d'une phase expérimentale depuis un an, le traité n'est en revanche toujours pas programmé pour son examen devant le Sénat.

Aujourd’hui, un an après le vote, les militants de Greenpeace France, Attac et de la Confédération paysanne de Lyon manifestent devant les locaux des parlementaires lyonnais ayant ratifié l’accord, à savoir Thomas Rudigoz (LRM, 1re circonscription du Rhône), Jean-Louis Touraine (LRM, 3e circonscription) et Anne Brugnera (LRM, 4e circonscription). Des bannières peintes des slogans "Hypocrite du climat" ou encore "CETA ou climat, vous avez (mal) choisi" ont recouvert les permanences des députés.

D’après les militants, "Le CETA est un traité climaticide qui porte gravement atteinte à la démocratie, à la possibilité même d’un avenir écologique. En ce jour anniversaire, nous exhortons les parlementaires de la majorité à sortir de leur torpeur docile et refuser d’assumer les inconséquences de l’Élysée.". Les trois organisations dénoncent en effet l’incompatibilité du traité avec l’Accord de Paris ainsi que le rejet d’Emmanuel Macron, le 29 juin dernier, de la proposition de la Commission citoyenne pour le climat d’abandonner le CETA.

Les militants affirment : "Le CETA participe à alimenter la guerre mondiale des prix agricoles au détriment des droits sociaux, du revenu paysan, de la qualité de l’alimentation et de la préservation de l’environnement. Cet accord de libre-échange tire vers le bas les normes sociales et environnementales au profit des multinationales".

En France, ce 23 juillet, 20 groupes locaux se sont mobilisés pour demander aux sénateurs de "retoquer" le CETA et aux députés de "revoir leur copie".

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