Vendredi 21 janvier, deux médias lyonnais publient les témoignages de femmes qui accusent le père Babolat, ancien supérieur des Chartreux et décédé en 2006, d'attouchements sexuels lors de colonies de vacances en Haute-Savoie.
Une semaine après la vague de révélations sur les agressions sexuelles du prêtre Louis Ribes, mort il y a 28 ans, un nouveau personnage emblématique du milieu catholique lyonnais est accusé d'agressions sexuelles sur mineurs. Vendredi 21 janvier, l'hebdomadaire La Tribune de Lyon et le site d'informations Mediacités ont publié des témoignages de trois femmes qui accusent le père Babolat, décédé en 2006 et ancien supérieur du groupe scolaire catholique des Chartreux, d'attouchements sexuels sur elles alors qu'elles étaient enfants lors de colonies de vacances en Haute-Savoie dans les années 1990. Ces colonies de vacances n'étaient pas organisées par les Chartreux, mais beaucoup d'élèves de l'établissement y participaient du fait de la présence du père Babolat.
Les trois victimes présumées de Georges Babolat se sont fait connaître directement auprès du diocèse de Lyon à partir de 2016, "sans qu’une réelle enquête interne sérieuse ne soit conduite par l’Eglise", selon Mediacités. Après un signalement adressé au procureur de la République de Lyon, une enquête de police a été ouverte en 2019, puis classée sans suite en avril 2020. Selon les victimes, les attouchements se seraient notamment déroulés dans le local de l'infirmerie de la colonie de vacances. Selon les témoignages, le père Babolat prenait lui même la température de certains enfants et a exigé de plusieurs fillettes qu'elles se déshabillent entièrement pour les examiner. Les victimes l'accusent d'attouchements sexuels lors de ces épisodes.
La cousine Bette d’Ampuis 
Curieux toutes ses plaintes suite au mouvement Me Too. Elève des Chartreux je n'ai eu aucun problème à ce sujet. Rappel des années 60/70 :Topless sans problème sur les plages des piscines ou des bords de mer !