L’Eglise du Saint-Sacrement à Lyon est occupé par de jeunes exilés. (@Wikipédia)

La question que tout le monde se pose : les églises sont-elles encore des lieux d’asile ?

Plusieurs dizaines de jeunes migrants, installés depuis des mois dans le square Sainte-Marie-Perrin (Lyon 3e), occupent l’église du Saint-Sacrement dans le 3e arrondissement de Lyon, faute de solution d’hébergement d’urgence en plein mois de décembre.

Droit d’asile ! Plusieurs dizaines de jeunes migrants, installés depuis des mois dans le square Sainte-Marie-Perrin (Lyon 3e), occupent l’église du Saint-Sacrement dans le 3e arrondissement de Lyon, faute de solution d’hébergement d’urgence en plein mois de décembre. Le diocèse de Lyon, qui a choisi de ne pas demander l’intervention des forces de l’ordre, “considérant la situation de ces jeunes dormant dehors”, a toutefois invité les responsables politiques à “trouver une solution pérenne”. Une situation assez inédite puisque l’initiative provient directement des hébergés et non d’une proposition du curé de la paroisse.

Lire aussi : Eglise du Saint-Sacrement occupée à Lyon : une réunion pour "une solution pérenne"

L’occasion de rappeler que si la pratique de l’asile dans les églises chrétiennes est très ancienne, l’usage a évolué de nos jours. Depuis l’Antiquité, en passant par le Moyen Âge et jusqu’au XVIe siècle, un individu – quel qu’il soit – pouvait ainsi se soustraire à la loi le temps de son séjour dans l’édifice religieux. Aujourd’hui, il est encore possible de demander du secours dans une église mais l’aide est relative au respect des lois françaises. “Au vocable ‘droit d’asile’ appartenant au droit civil, nous préférons parler de ‘tradition d’accueil aux personnes fragiles, aux migrants’, explique le diocèse. Monseigneur de Germay, l’évêque de Lyon, invoque aussi le verset de la Bible : “J’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli.

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