dégradation casse Lyon manifestations
@Hadrien Jame

La question que tout le monde se pose à Lyon

Manifestations contre la réforme des retraites : combien va coûter la casse à Lyon ?

“La fureur dans les rues” [de France] titrait il y a un mois le quotidien britannique The Times. Une fureur qui s’est manifestée par une série impressionnante de saccages, dont les stigmates sont encore visibles : commerces pillés, voitures brûlées, façades taguées de slogans haineux révolutionnaires, anarchistes et anticapitalistes, mobilier urbain dégradé ou arraché servant d’armes aux black blocs venus “casser du flic”, dans les batailles rangées contre les policiers.

Chaque jour après le passage d’une manifestation, les rues font cas du chaos dans lequel a sombré une partie de la ville. Les services de la Métropole de Lyon chargés de la voirie et du nettoiement des espaces publics sont à pied d’œuvre pour remettre en état un semblant d’ordre. Les dégâts sont considérables et la facture, payée par la Métropole, ce qui veut dire à la fin le contribuable, promet d’être particulièrement lourde, confirme Catherine David, directrice générale adjointe chargée de l’espace public.

La trémie du quai Gailleton ? Plus de 50 000 euros. La trentaine de carrefours à feux dégradés ? Plusieurs centaines de milliers d’euros. La quinzaine d’abribus détruits lors de chaque manifestation ? Entre 10 000 et 30 000 euros par unité. “Au global, on a dépassé le million d’euros à ce jour [21 avril, NdlR]. La note pourrait s’élever à 3 ou 5 millions d’euros.” Quant au nettoyage des tags, dont la Ville de Lyon a la charge, il y a eu (au 30 mars) 400 interventions pour 8 000 m2 détagués, soit un coût de 40 000 euros depuis le début des manifestations.

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