Le magnat américain John Textor, propriétaire de plusieurs clubs, dont l'Olympique lyonnais et Botafogo, est passé devant la justice brésilienne ce vendredi 26 avril. Il avait dénoncé le trucage de plusieurs matchs dans le championnat brésilien.
John Textor est un homme d'affaires passionné. En témoignent les récentes apparitions du nouveau président de l'OL, lequel n'a pas hésité à venir soutenir la catégorie U17 de son équipe lors du derby face à Saint-Etienne en compagnie des ultras du club en mars dernier. Également propriétaire des clubs de RWD Molenbeek en Belgique, de Crystal Palace en Angleterre et de Botafogo au Brésil, c'est dans ce dernier que la passion de l'Américain s'est aussi illustrée au mois de novembre 2023.
À cet époque, Botafogo jouait encore le titre du championnat brésilien. Alors que son équipe menait 3-1 face à Grêmio, le score final sera de 3-4 pour les visiteurs. En fin de rencontre, des images font le tour des réseaux sociaux : John Textor s'en prenant de façon virulante à l'abritrage et au président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Ednaldo Rodrigues, l'accusant de corruption : "Mettez-moi une amende, mettez-moi un carton rouge, je suis dans mon stade !".
45 jours de suspension et 18 000 euros d'amende
Plusieurs mois après l'incident, le président de l'Olympique lyonnais a fait face à la justice. Ce vendredi, pour avoir offensé le patron du football brésilien, le tribunal supérieur de la justice sportive (STJD) l'a condamné à 45 jours de suspension durant lesquels il ne pourra pas jouir de ses passe-droits de président dans le championnat sud-américain. Ayant déjà purgé 28 jours en suspension préventive, il ne lui reste plus que 17 jours. Il a également écopé d’une amende de 100 000 réais, soit 18 000 euros.
Désormais, le patron d'Eagle Football attend la suite du volet judiciaire : il devra encore faire face à une commission disciplinaire concernant ses accusations de matchs truqués en Série A brésilienne pour lesquelles il assure avoir des preuves en sa possession. Les autorités ne communiquent aucune date pour le moment.
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“L’égalité porte à la comparaison, et la comparaison à la jalousie” 
