Jean-Michel Aulas sur le plateau de TLM © Tim Douet
Jean-Michel Aulas sur le plateau de TLM © Tim Douet

Jean-Michel Aulas veut un tram à l’année au Parc OL

Le président de l’Olympique lyonnais a lancé un intense lobbying pour obtenir le tram toute l’année au Parc OL.

“Il y a 1 500 à 5 000 personnes, indépendamment des matchs, qui viennent chaque jour au Groupama Stadium en tenant compte des séminaires et des différents événements organisés sur place, affirme Jean-Michel Aulas. Le bus 85 arrive avec des fréquences qui ne sont pas terribles. Il y a l’arrêt de tramway Décines/Grand-Large à 18 minutes à pied du stade. On a mesuré : il y a 1,3 kilomètre. Quand il fait beau, ça peut être agréable, mais lorsqu’il fait nuit, qu’il pleut ou neige, c’est plus délicat.” Des navettes autonomes vont arriver et la ligne de bus devrait voir sa fréquence augmenter, des mesures saluées par Jean-Michel Aulas, qui garde en tête le tram toute l’année : “Il faut que l’arrêt de tram situé devant le stade puisse être connecté au réseau T3. Cela a été freiné lors de la fusion entre la métropole et le département du Rhône avec l’accord Rhônexpress. Cela pénalise le Sytral, puisqu’ils n’ont pas le droit d’utiliser la voie. On ne donne pas satisfaction aux utilisateurs.”

Le président de l’OL a fourni ses arguments : “Les salariés n’ont pas d’autre choix que de venir en voiture, ce n’est pas la bonne solution, surtout au moment où l’on parle beaucoup d’écologie par rapport à la consommation carbone. Nous sommes prêts à mettre à disposition du Sytral 1 000 places de parking si nécessaire pour faire un parking relais avec un pôle multimodal.” Néanmoins, selon nos informations, si la demande de Jean-Michel Aulas a bien été reçue, il doit encore améliorer son lobbying. “Il ferait mieux de partir des besoins des habitants que de ceux de son stade et futur pôle de loisirs, ça passerait bien mieux. Et surtout, ne pas croire que c’est un dû : si le tram arrive toute l’année chez lui, il va devoir mettre d’une manière ou d’une autre la main à la poche”, confie une source proche du dossier. “Un parc-relais, ce n’est pas juste fournir mille places, c’est une vraie infrastructure”, conclut cette même source.


[Article publié dans Lyon Capitale n° 787 – Avril 2019]

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