Jean-Michel Aulas prêt à épauler Tony Parker pour relancer l’Asvel

L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a confirmé son intérêt pour un possible investissement dans le club de basket de l’Asvel, en proie depuis plusieurs mois à des difficultés financières.

Alors que l’Asvel traverse une période d’instabilité économique, marquée par des partenariats hasardeux avec Smart Good Things puis Skweek, Jean-Michel Aulas sort du silence. Dans une interview accordée à nos confrères du Progrès, le président de la holding Holnest – et bâtisseur de la LDLC Arena – révèle qu’il est en discussions avec les dirigeants du club, dont Tony Parker, pour venir en soutien financier du club villeurbannais.

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"Je m’y suis intéressé quand on me l’a demandé, pour aider", explique Aulas, évoquant des échanges avec Adrien Tallec (directeur général adjoint de l'Asvel), Gaëtan Muller (président délégué) et Tony Parker. "J’ai eu une discussion avec Tony. Parce que j’essaie,  comme j’essaie de le faire pour l’OL, de trouver des solutions qui permettent au sport lyonnais de rester à sa place."

"Il est la référence en termes de basket"

L’homme fort du sport lyonnais ne cache pas son attachement au club villeurbannais, ni son ambition de l’inscrire durablement dans le paysage européen. "Bien sûr que nous sommes intéressés par l’Asvel !", martèle-t-il. L’investissement dans la LDLC Arena – 165 M€ – en témoigne, rappelle-t-il.

Mais Jean-Michel Aulas ne cherche pas à prendre le pouvoir : il souhaite jouer un rôle d’appui, laissant Tony Parker en première ligne. "Ce serait évidemment bien mieux que Tony soit le leader parce qu’il est la référence en termes de basket."

Holnest, la structure familiale d’Aulas, est également candidate pour la gestion de la future Astroballe rénovée, à la demande du maire de Villeurbanne. Une volonté affichée de construire un "ensemble métropolitain cohérent", tourné vers la performance et la stabilité.

S’il refuse d’envisager une prise de contrôle majoritaire, Aulas rêve d’un ticket gagnant entre Holnest et Parker. Un duo qui pourrait bien redonner à l’Asvel l’élan européen qu’elle cherche désespérément à retrouver.

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