manifestation étudiante UNEF
Manifestation étudiante à Lyon au départ de la place Jean Macé ce jeudi 20 avril (Cheyenne Gabrelle)

Concilier scolarité et manifestation, "c'est possible" pour les étudiants à Lyon

À Lyon, entre manifestation et parcours scolaire, les étudiants tentent de trouver un juste milieu pour obtenir leur diplôme.

Alors que les mobilisations contre la réforme des retraites durent depuis plus de trois mois, les étudiants sont toujours autant "déterminés" et mobilisés dans les cortèges à Lyon. Ce jeudi 20 avril, un cortège d'étudiants s'est élancé aux alentours de 14 heures depuis la place Jean Macé, jusqu'à la place Guichard.

"Avec les blocus à Lyon 2 on n'a pas cours"

Pour la plupart, concilier les cours et participer aux manifestations est faisable. "Avec les blocus à Lyon 2 on n'a pas cours, donc on peut faire les manifestations le jour j. Même si les partiels arrivent bientôt, j'arrive à concilier les deux", appuie Louise Ducy, étudiante en lettres et histoire de l'art à Lyon 2. Pour l'instant, pas de peur pour la validation du diplôme, "il n'y a pas vraiment d'incidence sur mes cours, mis à part une matière où j'avais déjà des difficultés", relève un étudiant de Lyon 2.

Même si pour bon nombre d'étudiants, les partiels approchent, ils resteront encore "soudés" dans les prochaines mobilisations, notamment celle du 1er mai, où l'intersyndicale s'attend à voir une marée humaine dans les rues de France. "Je suis totalement prête à passer mes examens et à faire les journées de mobilisations à la fois, je me bats pour la bonne cause", assure Manon Moret, présidente de l'Unef, syndicat étudiant de Lyon.

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Les étudiants de Lyon 2 attendent des "notes plancher"

À contrario, certains étudiants peinent à tenir le coup, entre les devoirs et les mobilisations. "La manifestation a un impact assez conséquent, on revendique la note plancher et on va avoir pratiquement trois semaines de cours bloqués. C'est pas facile de suivre les cours à distanciel", souligne Samuel Baschenis, étudiant à l'université Lyon 2 en histoire. Les étudiants réclament, en effet, une note plancher, c'est-à-dire, une note minimale qui leur permettrait d'assurer la validation de certains cours, et donc valider leur diplôme.

Alors que les partiels pointent le bout de leur nez, les étudiants attendent avec impatience que l'assemblée générale négocie avec l'administration de la faculté pour obtenir une note plancher.

Lire aussi : Lyon : les enseignants peuvent-ils donner un semestre aux étudiants ?

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