Censure au Progrès

C'est l'info que viennent de sortir nos confrères de Rue89. La cause ? Schwartzenberg a écrit un livre où il met assez fortement en cause le syndicat du Livre, le syndicat CGT des imprimeurs du journal. Pour assurer la paix sociale en interne, la direction du Progrès a donc préféré ne pas passer son entretien.
Pour comprendre cette histoire, il faut savoir que le syndicat du livre est un peu "tout puissant" dans la presse française, car quelques techniciens peuvent décider de la sortie - ou non - d'un journal... Une forme de censure généralement très mal vécue par les journalistes, mais qui permet de négocier des conditions salariales très avantageuses. Et des compléments intéressants. 'Les ouvriers débordent tous les jours leur journée de travail d'au moins une minute, ce qui leur permet de percevoir en intégralité une heure supplémentaire - toute heure supplémentaire étant due dès lors qu'elle est entamée. (...) Un cadre rotativiste (...) touchera 5 200 euros (...), le responsable d'une rotative, l'échelon encore supérieur (...), percevra (...) 6 400 euros par mois" raconte même Schwartzenberg.
La censure de son entretien par Le Progrès a cependant surpris le syndicat du Livre, dont un des représentants confie à rue89 : 'Nous sommes pour la liberté de la presse'.

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