autopartage lyon
La Métropole de Lyon va renforcer le parc automobile de Citiz LPA pour booster l’autopartage dans l’agglomération. (@CitizLPA)

À Lyon, le boost de l’autopartage passera par le développement de Citiz

Dans une délibération présentée au conseil de la Métropole de Lyon ce lundi, l’exécutif écologiste doit annoncer le déploiement d’environ 3 400 véhicules d’autopartage, d’ici 2030, via l’opérateur Citiz LPA.

D’ici à 2030, l’autopartage devrait progressivement connaître un coup d’accélérateur dans la Métropole de Lyon. À l’heure actuelle, quatre opérateurs, Citiz, Leo & Go, Zity et Drivalia, exploitent 1 150 véhicules dans l’agglomération, mais ce nombre pourrait quadrupler d’ici quelques années. 

Lire aussi : La Métropole de Lyon veut déployer plus de 3 000 véhicules en autopartage d'ici 2030

Des véhicules ajoutés au parc de Citiz

Comme nous l’évoquions la semaine dernière, c’est en tout cas l’ambition d’une délibération portée ce lundi 11 décembre par l’exécutif de la Métropole de Lyon devant le conseil métropolitain. Afin d’atteindre le "seuil de massification du service", "pour faire face aux besoins grandissants des usagers métropolitains", la collectivité veut déployer entre 3 400 et 3 600 véhicules d’autopartage dans le Grand Lyon d’ici 2030. 

Ce lundi, en amont de la présentation de cette délibération, Fabien Bagnon, le vice-président de la Métropole de Lyon en charge des mobilités, nous a précisé que cela passerait par un renforcement de l’offre Citiz, gérée à Lyon depuis 2008 par LPA, une société d’économie mixte elle-même présidée par Fabien Bagnon. Concrètement, près de 3 400 véhicules devraient être ajoutés à l’offre Citiz et un appel à manifestation d’intérêt pourrait être lancé pour assurer l’exploitation de 200 véhicules d’autopartage supplémentaires. À terme, l'objectif est d'obtenir un ratio de 2,6 véhicules pour 1 000 habitants, contre 2 véhicules pour 1 000 habitants à l'heure actuelle en Presqu’île. 

Pour mémoire, le service d’autopartage Citiz LPA fonctionne en station, à l'inverse de services comme Drivalia ou Zity où l'usager dépose le véhicule sur une place de stationnement quelconque. Ce mode de fonctionnement restera le même, car "la Métropole considère l’autopartage en stations comme levier le plus important dans la démotorisation des ménages".

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