Face à l’usure du personnel et à la hausse d’activité, les laboratoires des HCL avaient prévu une grève ce 10 décembre. Après des négociations, le mouvement est suspendu jusqu’à fin janvier, date à laquelle la direction devra prouver que les renforts promis se concrétisent.
Le mardi 2 décembre, un préavis de grève avait été déposé par le syndicat UNSA, pour une action prévue ce mercredi 10 décembre. Ce mouvement devait concerner les laboratoires de microbiologie moléculaire et de microbiologie environnementale des Hospices civils de Lyon (HCL). En effet le personnel "alerte leur direction sur leurs difficultés". Celles-ci concernent notamment le manque de moyens humains et matériels nécessaires pour faire face à une hausse d'activité. Un personnel "usé, fatigué, désabusé" qui n'avait pas reçu de réponse et avait donc choisi de faire valoir son droit de grève.
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Une réévaluation de la situation prévue fin janvier prochain
Leurs revendications étaient multiples, de "la mise en place d’effectifs techniques adaptés aux postes de travail identifiés, à la "résolution des dysfonctionnements matériels et organisationnels" en passant par "un management représentatif et transparent".
Des discussions entre le personnel et la direction ont alors été organisées à la demande de l'UNSA dès le mercredi 3 décembre. Celles ont abouti le vendredi suivant, la direction promettant notamment "des renforts temporaires sur le premier semestre 2026". Même si cette proposition ne convient entièrement au personnel des HCL, celui-ci souhaite "montrer sa bonne volonté à s’inscrire dans une démarche de progrès et de co-construction" en levant leur préavis de grève jusqu'à fin janvier 2026, où une réévaluation de la situation est prévue. Malgré cet accord, la bataille continue donc pour le personnel de laboratoire.
