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Le campus des berges du Rhône de l’université Lyon 2. (@Université Lumière Lyon 2)

"Proprement hallucinant" : les réactions des politiques à la liste de "génocidaires à boycotter"

Ce vendredi 21 novembre, la Licra a pointé du doigt une liste de "génocidaires à boycotter" créée par un enseignant de l'université Lyon-2. Les politiques locaux ont vivement réagi.

Une liste qui a déclenché le scandale. Ce vendredi 21 novembre, la Licra révélait une liste de "génocidaires à boycotter", dressée par Julien Théry, un professeur d'histoire à l'université Lyon-2. "On peut être professeur d’Histoire d’université, se croire progressiste, et faire des listes comme on en faisait sous l’Occupation", a dénoncé l'association. Et dans la classe politique lyonnaise et rhônalpine, les réactions sont nombreuses et vives.

Lire aussi : À Lyon 2, un professeur d'histoire dresse une liste de "génocidaires à boycotter"

"Proprement hallucinant : l’antisémitisme ordinaire d’extrême-gauche dans nos universités. Je sais pourquoi nous avons stoppé tous les financements régionaux à cette université avec Fabrice Pannekoucke", a dans un premier temps dénoncé Laurent Wauquiez, député de la Haute-Loire et ancien président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, sur son compte X.

Une affirmation partagée par le président de la Région, qui a retweeté la publication de Laurent Wauquiez sur son propre compte, mais aussi le mare du 2e arrondissement Pierre Oliver.

Réactions de la droite : "Soumission ou complicité ?"

"Un énième dérapage à l'université Lyon-2 et un énième silence de la direction et du Ministère. Soumission ou complicité ?", a de son côté réagi le maire de Bron et président LR du Rhône Jérémie Bréaud.

De son côté l'université a réagi, en annonçant se désolidariser "complètement" des propos de son professeur. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté le contenu de cette publication, qui ne représente aucunement notre université ni les valeurs qu’elle défend et transmet, nous a répondu un représentant de Lyon 2. Tout en reconnaissant à ce collègue, qui n’exerce aucune fonction de représentation de notre établissement, un droit absolu d’expression à titre individuel et privé, nous n’en sommes pas moins très choqués par un procédé dont nous nous désolidarisons complètement." Avant de terminer : "Nous déterminerons dans les meilleurs délais les mesures qui s’imposent."

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