L'Asvel n'a pas fait le poids mercredi soir dans sa salle de Décines face à Monaco en s'inclinant lourdement 84-52 en Euroligue.
Monaco s'est imposé aux dépens d'une équipe de Villeurbanne beaucoup trop faible (84-52), mercredi à l'Arena de Décines-Charpieu, lors de la 12e journée d'Euroligue dans un classique du basket français de ces dernières années. En Euroligue, la Roca Team domine sans partage son club rival (8-1) après avoir gagné les huit dernières confrontations, l'Asvel n'ayant remporté que la première en 2021.
Après deux revers consécutifs à Belgrade, contre l'Etoile rouge (91-79) et le Partizan (78-76), Monaco remonte au 7e rang avec un bilan de sept succès pour cinq défaites, alors que l'équipe villeurbannaise reste dernière du classement après avoir perdu à neuf reprises pour trois victoires.
Le parcours européen du club de Tony Parker, avec un effectif vieillissant et des cadres souvent indisponibles, paraît se transformer en chemin de croix.
Cette fois-ci, les deux clubs se retrouvaient cinq jours après que Fedcom Media, fondée par Alexei Fedorychev, président de l'ASM Basket, a été condamné à verser à l'Asvel plus de cinq millions d'euros pour ne pas avoir respecté les engagements du diffuseur TV, Skweek, qui lui appartient et qui avait signé comme partenaire du club villeurbannais.
Toujours privé de Nando de Colo et Edwin Jackson mais avec le retour de Thomas Heurtel (7 points), Villeurbanne, malgré sa supériorité au rebond (45 contre 37) mais avec notamment un 0/13 à trois points en première mi-temps et 23 balles perdues contre 10 à Monaco, n'a pas fait le poids, très vite distancé au score.
Villeurbanne pas taillé
Le club rhodanien était mené à la mi-temps 34-21 par un adversaire porté par Elie Okobo (11 pts), Nikola Mirotic (12), Alpha Diallo (9) et Mike James (12). L'Asvel a attendu la fin du troisième quart (perdu 19-30) pour marquer enfin à trois points (1/18, 2/25 au total, 8%)
Monaco n'a pas brillé non dans les tirs longue distance (6/25, 24%) mais les joueurs de la Roca Team ont eu une meilleure fluidité dans le jeu (18 passes à 9, 7 pour James et 5 pour Okobo). Au final, Villeurbanne n'était pas taillé pour ce Monaco-là.
"Nous avons joué contre plus fort. Nous devons accepter d'être le petit Poucet de l'Euroligue, que nous n'avons pas le talent des autres équipes et on doit jouer différemment. Nous avons à peu près tout raté. Ca nous a fait perdre de la confiance. Défensivement, c'était plutôt bien en première mi-temps mais le but du basket reste de mettre des paniers", a admis l'entraîneur villeurbannais, Pierric Poupet.
