Investie par Les Républicains pour conquérir la présidence de la Métropole de Lyon en mars prochain, Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, veut tourner la page d’une gouvernance écologiste qu’elle juge “dogmatique” et se positionne comme “la candidate des libertés” et notamment celle de circuler autrement qu’à vélo.
Lyon Capitale : En tant que candidate à la présidence de la Métropole de Lyon, que fixez-vous comme priorité pour les cinq à dix ans à venir ?
Véronique Sarselli : pendant six ans, les élus et les habitants ont été méprisés au nom de l’urgence climatique. Les écologistes ont culpabilisé tout le monde. Ils ont gouverné d’une manière très dogmatique qui a viré à l’arrogance. En conseil métropolitain, quand nous évoquons la difficulté des commerçants en Presqu’île et que le président de la Métropole répond : “On ne peut pas obliger les gens à rentrer dans un magasin”, c’est de l’arrogance. La gouvernance ne marche pas. C’est pour cette raison que nos premières propositions portent sur une nouvelle donne démocratique. Je veux replacer les maires et les habitants au centre des discussions.
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Véronique Sarselli : "“Je veux être la candidate des libertés”