@Hugo LAUBEPIN
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À Lyon, la pression augmente pour les baignades urbaines

Le succès des baignades dans la Seine à Paris cet été rappelle que Lyon en la matière est à la traîne alors que la pression populaire augmente lors des épisodes caniculaires avec des interdictions pas toujours respectées.

Les Lyonnais ont encore été prudents cet été. Au plus fort de la canicule, ils se sont tenus à distance du Rhône et de la Saône dont les eaux semblaient pourtant si rafraîchissantes. Dans l’ensemble, l’interdiction de la baignade est respectée. Quelques poches le long des berges à hauteur du parc de la Tête-d’Or ou de l’île Barbe subsistent et attirent chaque année de plus en plus de monde. L’été a aussi rappelé la dangerosité de la baignade dans les eaux du Rhône. Deux noyades mortelles à la Feyssine et sept au plan d’eau de Miribel. 110 000 personnes se déplacent chaque week-end sur les plages du Grand Parc l’été. La montée des températures renforce la pression sur les élus pour proposer des solutions. “Des baignades sauvages existent et ont toujours existé. Je suis un enfant du Rhône aval et, gamin, je l’ai fait alors même que c’était interdit. Le phénomène augmente et se voit plus en ville quand avant il était cantonné au Val de Saône ou au secteur d’Irigny”, admet Pierre Athanaze.

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