Pour son premier match de la saison en Euroligue, l'Asvel s'est incliné 80-77 à domicile face à Valence.
Malgré un grand match de son meneur Nando De Colo, auteur de 17 points, Villeurbanne s'est incliné d'entrée mercredi à domicile devant les Espagnols de Valence (80-77) lors de la 1re journée d'Euroligue au terme d'un match qui s'est joué sur le contrôle du rebond, offensif notamment.
Face à l'équipe avec laquelle il a disputé ses premiers matches dans l'épreuve phare européenne (2009-2012), De Colo a été le meilleur pointeur de l'Asvel, au cours d'une rencontre indécise jusqu'au bout. A 38 ans, le deuxième meilleur marqueur de l'histoire de la compétition pourrait disputer sa dernière saison.
L'Asvel trop limité
Les deux équipes, assez maladroites, ne devraient pas disputer le haut du tableau, surtout Villeurbanne qui a perdu ses meilleurs joueurs durant l'été, parmi lesquels Théo Maledon, Paris Lee ou Neal Sako qui a signé à Valence, et qui a une nouvelle fois eu recours à des paris pour remonter un effectif de treize joueurs, trop limité pour avoir de réelles ambitions à la fois en championnat de France et en Euroligue.
En Elite, dimanche, l'Asvel a toutefois débuté par une large victoire sur Nancy (115-71) mais elle a déjà dû jouer sans Thomas Heurtel (36 ans), l'une de ses recrues majeures, également absent contre Valence. Les Valencians, portés par Matthew Costello, Nathan Revers (13 pts) et Omari Moore (12 pts), reviennent eux en Euroligue cette saison avec un nouveau projet et une nouvelle salle.
Les Villeurbannais, qui ont pu compter aussi sur leurs recrues Bastien Vautier (12 pts) et Glynn Watson (14 pts), ont pourtant pu croire à la victoire jusqu'au bout malgré leur faiblesse au rebond. Le score était de 19-18 à la fin du premier quart-temps pour l'équipe espagnole, de 45-34 à la mi-temps pour l'Asvel qui menait encore d'un point à l'engagement du dernier quart (61-60).
Mais Valence a définitivement repris l'avantage sur un tir à trois points de Darius Thompson (15 pts) inscrit à quatre minutes de la fin (75-73). Si elle a globalement plutôt bien défendu, l'Asvel a failli en revanche au rebond offensif (20-9).
"C'est beaucoup trop, cela donne trop de possessions à défendre. Cela se joue à peu de chose mais si près, si loin. C'est l'histoire du match", admet l'entraîneur Pierric Poupet qui veut toutefois souligner les "choses positives".
"Nous sommes en construction avec beaucoup de joueurs qui découvraient le niveau face à un adversaire plus expérimenté en cumulé même s'il remonte en Euroligue", a insisté le technicien qui a appelé "à grandir et à faire de cette défaite une opportunité pour apprendre encore un peu plus".