À Lyon, 3,3 millions d’euros devraient être mis sur la table par la Ville afin de rénover les chapelles latérales et l’éclairage de Saint-Nizier © Nadège Druzkowski
À Lyon, 3,3 millions d’euros devraient être mis sur la table par la Ville afin de rénover les chapelles latérales et l’éclairage de Saint-Nizier © Nadège Druzkowski

Lyon : une plaque commémorative inaugurée pour les 50 ans de l’occupation de Saint-Nizier

Le 2 juin 1975, l’église Saint-Nizier, dans le 2e arrondissement de Lyon, était occupée par une centaine de prostituées afin de protester contre la répression policière. 50 ans plus tard, une plaque commémorative a été inaugurée sur le parvis de l’église. 

Huit jours de mobilisation qui marqueront la lutte pour les droits des personnes prostituées. Le 2 juin 1975, une centaine de prostituées entrait dans l’église Saint-Nizier, située dans le 2e arrondissement de Lyon, pour y dénoncer la répression policière et les arrestations arbitraires dont les prostituées étaient victimes. 50 ans plus tard, les travailleuses et travailleurs du sexe se mobilisent toujours pour leurs droits, tandis que la Ville de Lyon salue leur courage par un geste symbolique. 

Lire aussi : Lyon : 50 ans après l’occupation de l’église Saint-Nizier, les travailleuses du sexe manifestent ce lundi

La municipalité a en effet installé une plaque commémorative sur le parvis de l’église visible depuis le 28 mai dernier. "Longtemps absente des récits institutionnels, cette mémoire reste marquée par des tensions politiques et sociales. La Ville de Lyon a choisi de la reconnaître aujourd’hui dans toute sa complexité, en lien avec les Archives municipales, les associations engagées (Cabiria, MAN, Mouvement du Nid, Amicale du Nid, Frisse, Centre LGBTI+ de Lyon...), et les personnes ayant porté cette histoire dans la durée", indique la Ville dans un communiqué ce lundi. 

Plaque commémorative inaugurée par la Ville de Lyon à l'occasion des 50 ans de l'occupation de l'église Saint-Nizier par des prostituées. @VilledeLyon

Par cette plaque, la municipalité souhaite faire vivre "une mémoire plurielle, à hauteur de celles et ceux que l’histoire officielle a trop longtemps oublié ou marginalisé." Une mémoire qui "participe également d’un effort collectif pour reconnaître la parole des personnes concernées et renforcer la visibilité des luttes féministes, sociales et populaires dans l’espace public lyonnais."

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