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Qui veut la peau du zoo de Lyon ?

Le sort du zoo du parc de la Tête-d’Or revient sur le devant de la scène, entre stratégie politique et bien-être animal, critiques de l’opposition et attentes militantes, le zoo devient un marqueur de fin de mandat… et un enjeu pour 2026.

En bonne position dans le classement des zoos les plus fréquentés de France, ce site animalier est une vitrine de Lyon. Gratuit, lové au sein du parc de la Tête-d’Or, il tient aussi une place spéciale dans le cœur de nombreux Lyonnais. Chaque année, plus de 1,6 million de visiteurs arpentent ses vastes allées en famille, indique la direction. À titre de comparaison, Confluence, le musée le plus fréquenté de Lyon, déclare 700 000 visiteurs pour l’année 2024. Une popularité faisant du zoo ipso facto un objet politique à la croisée des chemins entre enjeux éthiques sur le bien-être animal, pédagogiques sur la sensibilisation des visiteurs et touristiques sur l’image de Lyon. Les mœurs ont changé depuis l’ouverture en 1858 de ce zoo à la faune coloniale, lorsque Lyon était la troisième ville au monde, dans l’ère moderne, à se doter d’un parc animalier (après Vienne, en Autriche, et Paris). Les êtres humains n’ont plus la même relation avec l’animal. Or la question du bien-être des animaux est un débat complexe où s’affrontent avec virulence les meilleures intentions. D’un côté, les partisans de la préservation d’un patrimoine vivant menacé de disparaître à cause de l’action humaine [lire encadré], de l’autre les animalistes, qui plaident pour la fin des captivités d’animaux sauvages, à l’instar des zoos de Nancy et Strasbourg.

Le modèle du zoo remis en question

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