Les syndicats de l'Établissement français du sang appellent à la grève contre de mauvaises conditions et de travail et pour des revalorisations. À Lyon, des débrayages sont prévus.
Un préavis de grève a été déposé par quatre syndicats de l'Établissement français du sang, du mardi 24 juin au lundi 30 juin. Cette nouvelle grève intervient sur fond de négociations annuelles obligatoires, les NAO, infructueuses.
Pas de rassemblement mais des débrayages
"Les personnels de l'Établissement français du sang disent stop à la transformation de l'établissement dans ces conditions" dénonce la CFDT dans un communiqué, qui pointe notamment du doigt la prochaine mise en place de contrat objectif de performance. "Les personnels sont sous pression : recrutements difficiles, conditions de travail dégradées, équilibre vie professionnelle/personnelle mis à mal", tancent encore les syndicats.
"Des centaines de collectes de sang sont annulées tous les ans, faute de médecins, d'infirmiers et de chauffeurs", poursuivent-ils. Pour accroître l'attractivité du secteur et faire face au "manque d'effectif", ils se mobilisent notamment pour obtenir des augmentations salariales "conséquentes", à minima à hauteur de l'inflation 2024. Dans le cadre des NAO, "aucune mesure salariale ou d'amélioration des conditions de travail", n'a été proposée pour 2025, indiquent-ils.
Aucun rassemblement déclaré en préfecture n'est prévu à Lyon précise la CFDT à Lyon Capitale. "Les assignations (qui permet d'assurer la permanence des soins en cas de grève, Ndlr) en cours dans l'établissement nous conduisent à débrayer quelques heures", poursuit Roland Clerc, délégué syndical régional, qui rappelle qu'un rassemblement est prévu au siège national en région parisienne.
