Ecolo VS PS

Villeurbanne : pas d'alliance PS/EELV de 2nd tour ?

"Ni fatigué ni usé", le maire PS de Villeurbanne a évoqué les municipales ce marcredi, lors de sa conférence de presse de rentrée. Moquant son challenger UMP, il a confié souhaiter ne pas s'allier avec Europe Ecologie les Verts, même au second tour. Coup de bluff ?

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Même s'il dit "ne pas être assis sur un fromage", Jean-Paul Bret est confiant sur ses chances de réélection l'an prochain. Aux municipales, Villeurbanne n'a jamais basculé. "Ni usé ni fatigué" de ses six mandats municipaux dont deux de maire, il a lancé ce mercredi ses premières salves de campagne pour sa conférence de presse de rentrée, qualifiant son challenger de droite Jean-Wilfried Martin de "bébé cadum".

Alliance PS/EELV de 2nd tour : "ça fait tambouille"

Europe Ecologie-Les Verts, qu'il a sortie de sa majorité municipale, a été sa cible de choix. A l'instar de Gérard Collomb, il promet une liste de rassemblement de premier tour, avec des communistes, des radicaux de gauche, et des écologistes "pas forcément estampillés EELV". Et quant au second tour, il a laissé entrevoir un refus d'alliance, à l'instar du maire PS de Grenoble en 2008. Coup de bluff ? "Ca dépendra des résultats de premier tour", répond Jean-Paul Bret. Comprendre : s'il n'est pas menacé par son opposant UMP, il ne conduira pas de discussion avec ses ex-alliés. En 2008, sa liste PS/Les Verts avait recueilli 46,53% au 1er tour. L'hypothèse d'une alliance PS/EELV n'a pas sa préférence. "Ca rend les choses artificielles", observe-t-il, jugeant qu'un accord négocié entre le dimanche soir où tombent les résultats et le dépôt des listes de second tour en préfecture le mardi, "ça fait tambouille".

Villeurbanne n'est pas "une ville dortoir"

Bret ()

Jean-Paul Bret, qui portait des lunettes vert pommes, se revendique aussi de l'écologie. "44 000 m2 d'espaces verts ont été créés. Un Villeurbannais est à moins de trois cents mètres" d'un jardin ou d'un square arboré, se félicite-t-il. Ce mercredi, il a esquissé son bilan : la rénovation du Théâtre national populaire (TNP) et celle des groupes scolaires. L'édile se gargarise surtout d'avoir accueilli 10 000 habitants de plus en six ans, ce qui "témoigne de l'attractivité de la ville". "Ce n'est pas une ville dortoir", a-t-il souligné, soucieux de couper court aux allégations de sa faible implication dans le développement économique de sa ville, allégations qui émanent de l'opposition de droite. Pour appuyer sa démonstration, il a invité les journalistes à cheminer le long de T3 à la rencontre de projets en cours ou à venir : pôle Pixel (72 entreprises), Supergrid (650 salariés dont une centaine de chercheurs et d'ingénieurs), le Pôle de Santé de l'Est lyonnais (700 salariés, 130 praticiens), Alstom transport (700 salariés) et Carré de Soie.

Parmi les grands projets lancés lors du prochain mandat, la requalification par tranches du cours Emile-Zola et l'opération Gratte-Ciel Nord. A plus long terme, est évoqué le devenir de Grand-Clément. Mais rien de concret concernant Saint-Jean qui en a pourtant bien besoin.

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