Référendum en Grèce : "un pas décisif vers la liberté"

Ce lundi 6 juillet, les soutiens lyonnais du "non" ne cachent pas leur joie après les résultats d'hier au référendum grec sur le plan d'aide. Ils s'attendent aussi à continuer leur mobilisation.

Hier, dimanche 5 juillet, les Grecs étaient appelés aux urnes pour se prononcer sur le plan de réformes proposé par les créanciers du pays. Par 61,3 % de "non" pour 38,7 % de "oui", ils ont rejeté les mesures de rigueurs qui étreignent leur pays depuis 5 ans. Les négociations vont à présent reprendre, mais dans un contexte différent. Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, gagne en légitimité pour défendre sa ligne, mais les partisans de l'austérité commence à envisager l'hypothèse d'un "Grexit", la sortie du pays de la zone euro.

"Ce combat concerne tous les peuples européens"

A Lyon, les supporters du "non" ont rendu hommage à ce résultat. André Gerin, ancien maire et député communiste de Vénissieux, a déclaré que "la Grèce vient de faire un pas décisif vers sa liberté. Elle a repris en main son avenir car il n’y a pas de fatalité à vivre dans ce corset de fer de l’euro. Par son vote négatif, elle nous offre une perspective de remise en cause de la dictature de la finance".

De son côté, le comité de soutien au peuple grec (CSPG) du Rhône salue lui aussi le refus des électeurs hellènes, mais appelle a continuer la mobilisation en la faveur du pays méditerranéen. Le CSPG, soutenu par de nombreuses formations et associations de gauche et d'extrême-gauche, avait organisé samedi 4 juillet un rassemblement à Lyon en faveur du "non". Il tient une réunion jeudi 9 juillet à 18h30. "Nous restons mobilisés au côté du peuple grec dans sa lutte pour une alternative a l'austérité. Ce combat concerne tous les peuples européens."

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