Bruno Gollnisch
© Océane Fournier

Manif “anti-FN” : deux poids, deux mesures selon Gollnisch

Dans un communiqué, Bruno Gollnisch accuse le préfet du Rhône d’interdire les rassemblements de “la droite radicale” quand il “avertit” simplement les organisateurs des manifestations de “vigilance”.

Pour Bruno Gollnisch, il y a deux poids deux mesures à la préfecture du Rhône. L'eurodéputé Front national, proche de Jean-Marie Le Pen, critique les décisions de Jean-François Carenco, dans un communiqué. Dans son viseur, les débordements qui ont eu lieu samedi 29 novembre à Lyon, en marge de la manifestation "anti-FN". Un rassemblement de militants que Bruno Gollnisch qualifie de "fanatiques et violents" et qu'il oppose au congrès que son parti tenait en même temps à la Cité internationale, "pacifique, impeccable".

Lors des heurts survenus entre certains manifestants et les forces de l'ordre, 11 policiers ont été blessés.

Gollnisch veut voir le préfet

Dans un communiqué, le préfet du Rhône, s'il a salué la décision de certains organisateurs de prononcer la dispersion de la manifestation, a également déploré "l'attitude équivoque" d'autres organisateurs envers les casseurs. Le préfet du Rhône assurait avoir pourtant "averti" des risques de débordement.

C'est sur ce point que Bruno Gollnisch s'agace. "Quand il s’agit de manifestants réputés de “droite radicale”, qui n’ont pourtant jamais commis de telles exactions, il ne se contente pas d’avertir ; il interdit", prétend le chef de file du groupe frontiste au conseil régional, qui entend réclamer prochainement un entretien avec le préfet pour évoquer, notamment, les dégradations subies par le local du Front national.

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