Faut-il réduire la part de logement social à Vénissieux ?

Plus de 50% du parc immobilier de Vénissieux est occupé par du logement social. Faut-il poursuivre dans cette voie en raison des besoins existants ou faut-il réduire cette proportion au motif de la mixité urbaine et d'une meilleure répartition des logements sociaux dans l'agglomération ? Interrogés dans l'Autre Campagne, Michèle Picard (PCF) et Lotfi Ben Khelifa (PS) penchent pour la première option, optant pour le statu quo des ratios. Nous avons interrogé Olivier Brachet, vice-président en charge du logement social au Grand Lyon.

"Les crédits pour le logement social - 20 millions de l'Etat, 20 millions de la communauté urbaine - c'est rare, nous a-t-il expliqué. Il faut en faire là où il y en a pas assez". L'élu qui est aussi directeur de campagne de Gérard Collomb juge que la commune ne doit pas aller au-delà, un avis qui selon lui n'est pas partagé par tous au sein de l'exécutif vénissian. "La ville a repris de la valeur. Les investisseurs viennent, il faut éviter l'emballement". Sa crainte : que les promoteurs, faute d'acheteurs, se tournent vers les collectivités pour faire entrer les immeubles érigés dans le parc social. "On a arrêté plusieurs programmes", souffle-t-il. La situation est comparable à Saint-Fons.

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