Carenco candidat aux municipales... à Montpellier ?

Le préfet de région, Jean-François Carenco, pourrait se présenter aux élections municipales de Montpellier. En tout cas, le nouveau journal de Nicolas Beytout, L’Opinion, l’a affirmé ce jeudi dans ses colonnes.

La rumeur a déjà couru, il y a à peine un an : Jean-François Carenco était sur le départ, mais plutôt vers Paris. Cette fois, il se verrait bientôt partir à Montpellier, pour participer aux élections municipales. Le journaliste de L'Opinion émet cette hypothèse en précisant que Jean-François Carenco "hésite : un jour, c'est oui ; un jour, c'est non”.

Montpellier, une ville qu'il connaît bien

Après tout, le préfet de région a une belle-famille originaire de l'Hérault. Et, comme pour confirmer un certain enracinement, il possède une maison dans cette région. Au début de sa carrière – il est sorti de l'Ena en 1977 –, il a été (en 1986) secrétaire général du district urbain de l'agglomération de Montpellier. C'est dire qu'il connaît parfaitement la ville.

À notre question sur une éventuelle candidature, sa première réaction, un peu vive, fut : "Vous pensez que je vais vous répondre ?" Oui, monsieur le Préfet ! Effectivement, il a répondu, assez rapidement : "Je ne serai pas candidat pour être le maire de Montpellier." "Et chaque mot a son sens", tient-il à souligner.

Une “intox”, selon Borloo

Contacté par Lyon Capitale à ce sujet, Jean-Louis Borloo, le président de l'UDI, nous indique que "c'est sûrement de l'intox, je n'en ai jamais entendu parler". Du côté de l'UMP, même son de cloche. Dominique Bussereau, en charge des élections au sein du parti et ami de Carenco, "n'en sait rien, c'est une affaire UDI !" nous confie-t-il. "Mais c'est un bagarreur, vous savez", ajoute-t-il, un brin amusé par l'affaire.

Un préfet atypique et politique

À 60 ans, l’homme a atteint l’un des plus hauts postes du corps préfectoral comme préfet de la région Rhône-Alpes. "Regardez mon parcours et vous allez comprendre", nous lance-t-il. Jean-François Carenco est un proche de Jean-Louis Borloo, dont il a été directeur de cabinet au ministère de l’Emploi en 2004. Il l'a retrouvé quatre ans plus tard au ministère de l'Ecologie, toujours au même poste. Directeur de cabinet est un rôle éminemment politique.

Alors, vouloir franchir un pas comme candidat dans une quelconque élection – et il y en a beaucoup qui se préparent en 2014 et 2015 – n'est pas une idée totalement inconcevable pour un préfet tel que lui.

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